Les rapports sur l’emploi et le chômage publiés cette semaine apportent une série de bonnes nouvelles pour le marché du travail brésilien. La création d’emplois est restée robuste (notamment parmi les postes formels), le taux de chômage a chuté pour atteindre son plus bas niveau en sept ans et les salaires réels ont grimpé en flèche.
Chômage mesuré par l’IBGE, l’agence officielle des statistiques du Brésil, 3e trimestre terminé à 8,7 %, contre 9,3 % à la fin du trimestre précédent. La part de la main-d’œuvre sans emploi s’élève désormais à 9,5 millions de personnes, le plus bas depuis décembre 2015 et près de 30 % en dessous de ce qu’elle était au début de l’année.
Le marché du travail continue de bénéficier de la fin des restrictions Covid, poussé par le commerce et les services. Et bien que le taux d’informalité reste très élevé à 39,4 %, il est inférieur de 1,2 point de pourcentage à celui de l’année précédente.
Le troisième trimestre a également marqué la première fois depuis juin 2020 que le revenu réel mensuel habituel des travailleurs a augmenté à la fois en glissement trimestriel et en glissement annuel (3,7 et 2,5 %, respectivement). La mesure a atteint 2 737 BRL (514 USD) en septembre. La croissance est également le reflet d’un taux d’inflation en recul, qui s’établit désormais à 7,17% en 12 mois (contre 11,89% à la fin du T2).
Mercredi, le ministère du Travail a publié Les données sur la création d’emplois formels, qui a envoyé des signaux mitigés.
Alors que l’économie a créé 278 000 nouveaux emplois formels en septembre, soit près de 20 000 emplois de plus que prévu par le marché, le salaire moyen d’entrée en septembre a chuté de 0,64 % pour atteindre 1 931 BRL, interrompant une séquence de croissance de trois mois.
