2024-11-25 17:55:00
„Der 15. Sonnenuntergang!“, sagt Boris Herrmann in seinem aktuellen Videoupdate von Bord seiner „Malizia-Seaexplorer“ und deutet mit der Hand in die unendlichen Weiten des Meeres: „Dort, in 5000 Kilometern liegt Kapstadt.“ In Sonnenuntergängen zählt Segler Herrmann die Tage der Vendeé Globe, sie gingen schnell zu Ende, auch die Nächte, berichtet er.
Wie es sich anfühlt, Tage und Wochen allein auf dem Meer zu sein, nur virtuell mit den Menschen an Land verbunden, teilt er am Sonntag mit seinen Followern auf Instagram: „Es ist schon eigenartig so lange Zeit allein zu sein. Die Dinge an Land, die Nachrichten, die Politik treten in weite Ferne. Etwas irreal. Mehr und mehr bin ich hier draußen in meiner eigenen Welt und nur noch virtuell verknüpft mit den Lieben daheim.“
„Man wird geschüttelt, es geht schnell“
Und die eigene Welt ist für Boris Herrmann im Moment nicht gerade einfach. Zwar konnte er am Sonntag mit Höchstgeschwindigkeiten von 25,1 Knoten wieder Boden gut machen. Doch wie schon in der vergangenen Woche von ihm selbst befürchtet, hat er den „Expresszug“ zum Kap der Guten Hoffnung, also die Tiefdruckgebiete mit starken Winden, in denen die führende Flotte gerade segelt, fürs Erste verpasst – sein Rückstand wächst weiter an: Am Montagmittag liegt er etwa 349 Seemeilen hinter dem Erstplatzierten Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance).
La flotte de tête a atteint des vitesses électrisantes dans l’Atlantique Sud et file de dépression en dépression : « Vous êtes ébranlé, ça va vite. Les conditions sont sympas», rapporte le Français Thomas Ruyant (Vulnérable), deuxième lundi matin, à une cinquantaine de milles derrière Dalin. sa chaîne Instagram.
“Comme un petit animal”
Il naviguait parfois à une vitesse de 32 nœuds et devait réduire la vie à bord au minimum existentiel dans ces conditions pour survivre. « Nous vivons un peu accroupis, nous accrochons, nous asseyons, nous allongeons et faisons extrêmement attention car parfois, à cause de l’état de la mer, le bateau montre des mouvements et des réactions un peu inattendus. J’ai l’impression d’être un petit animal survivant dans cette coque », dit-il.
Lundi soir, les leaders de la flotte de tête se sont surpassés à plusieurs reprises avec des records de vitesse sur 24 heures. Le record le plus récent a été établi par le Français Yoann Richomme (Paprec Arkéa), qui a parcouru 579,86 (1073 kilomètres) milles marins.
D’abord, l’ancien navigateur d’Herrmann, Nicolas Lunven, décroche le titre de solitaire monocoque le plus rapide avec 554,55 milles nautiques, puis le leader Dalin bat le record avec 558,82 milles, qui est ensuite battu par Ruyant avec 571,59 milles. Hermann ne peut que rêver de telles valeurs.
Le Vendée Globe est considéré comme la régate la plus difficile pour les solitaires. Il a débuté le 10 novembre sur la côte atlantique française et fait le tour du globe le long de l’océan Austral. Le Hambourgeois Boris Herrmann fait partie des favoris pour sa deuxième participation.
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