C’est confirmé. Ce sera Israel Aerospace Industries (IAI) qui sera responsable de la construction du prochain satellite d’observation marocain, destiné à remplacer le satellite Mohammed-VI A, lancé en 2017 et fabriqué par le duo français Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space (TAS).
Selon le journal français La Tribune, Rabat aurait définitivement opté, à la fin de l’été dernier, pour la technologie israélienne au détriment de la technologie française. Il s’agirait vraisemblablement de l’Ofek-13, dernier modèle lancé par Israël, un satellite d’observation équipé d’un radar à ouverture synthétique et de capacités très avancées.
Les deux groupes français, qui ont participé à l’appel d’offres lancé par le royaume, ont été rejetés. En fait, les autorités marocaines auraient même refusé de recevoir la Direction générale de l’armement française (DGA) qui cherchait à faire du lobbying en faveur des offres des groupes français.
Thales et Airbus avaient pourtant vendu en 2013 deux satellites espions au Maroc pour plus de 500 millions d’euros. Les deux groupes français avaient alors fourni un système composé de deux satellites de reconnaissance et d’observation de la Terre (A et B) de type Pléiades pour le compte du gouvernement marocain. Thales avait fourni la charge utile, comprenant l’instrument optique, le sous-système de transmission d’images et le segment sol pour le traitement et la production d’images, tandis qu’Airbus était responsable de son intégration, ainsi que de la fourniture de la plateforme et du segment sol pour la planification des missions et le contrôle du satellite.
