Le Maroc prépare ses dispositifs de gestion des risques météorologiques en vue d’un été chaud

Le Maroc prépare ses dispositifs de gestion des risques météorologiques en vue d’un été chaud

Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a souligné lors d’un discours à la Direction Générale de la Météorologie (DGM) que le Maroc est fortement exposé aux répercussions et aux risques des conditions météorologiques en raison de sa situation géographique, et que cela s’est intensifié avec les changements climatiques que connaît le monde. Il a affirmé que ces défis doivent être pris en charge à tous les niveaux.

D’après les relevés pour les mois de juin, juillet et août de cette année, une tendance chaude se dessine déjà à l’horizon, selon l’Organisation Mondiale de la Météorologie. La Direction Générale de la Météorologie de chez nous vient corroborer cette tendance haussière des températures, qui, selon le directeur général de l’entité, Abdelfettah Sahibi, “seront supérieures à la normale”.

En ce qui concerne les aléas climatiques, M. Baraka a expliqué que la DGM poursuit ses efforts pour rendre le Maroc pleinement préparé à réduire les risques et atteindre les objectifs du développement durable en offrant les services attendus par les usagers.

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M. Abdelfettah Sahibi a souligné que l’année 2022 a été l’année des extrêmes météorologiques au Maroc, une année chaude et sèche et la plus caniculaire jamais enregistrée au Maroc depuis plus de 40 ans, avec une anomalie de la température moyenne annuelle qui a atteint +1,63°C par rapport à la normale climatologique.

Le directeur général de la DMN a également mentionné que le cas du Maroc se situe dans un contexte mondial caractérisé par une hausse permanente des émissions de gaz à effet de serre, qui se traduit par un accroissement du réchauffement climatique. Cela a entraîné des désastres liés au temps, à l’eau et au climat, tels que les canicules, les sécheresses et les inondations dévastatrices.

Dans les cas de sinistre touchant le milieu, notamment les incendies, le Maroc dispose de dispositifs d’intervention appropriés tels que des avions Canadair. De plus, le programme Al-Ghait, qui consiste en des opérations d’insémination des nuages à travers un vecteur terrestre et un vecteur aérien, fournit des résultats prometteurs pour augmenter la pluviométrie. Ce programme est supervisé par un comité national de pilotage de haut niveau, avec des données gérées par coordinateur, et le concours de la Gendarmerie Royale, de la Direction Générale de la Météorologie et de l’armée de l’air.

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