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Le Médiateur met en garde contre le retard dans la mise en œuvre du ZBE qui « progresse lentement »

VALENCE (EP). Le Médiateur a mis en garde dans son rapport annuel contre la mise en œuvre limitée des zones de protection spéciale à faibles émissions (ZBE) qui, comme il l’a déclaré, « progressent lentement », alors qu’elles auraient dû être mises en service avant 2023. Le rapport a été présenté ce vendredi au Congrès, après sa remise au président de la Chambre, Francine Armengol.

Ainsi, compte tenu de la mise en œuvre limitée des zones à faibles émissions, le bureau du Médiateur qui dirige Ange Gabilondo a lancé des actions d’office dans 33 villes. D’une part, avec les communes de plus de 50 000 habitants, dont les mairies « n’avaient même pas entamé les procédures pour les déclarer » ; et, de l’autre, avec les communes de plus de 300 000 habitants qui, “bien qu’elles aient commencé le traitement, à l’automne 2023 elles ne les avaient pas encore approuvées”.

Un troisième groupe comprenait certaines communes dans lesquelles la mise en œuvre des ZBE “avait été paralysée ou inversée”. A ces derniers, le Médiateur leur a rappelé que les aides accordées sur les fonds européens du Plan de Relance, de Transformation et de Résilience pour la mise en œuvre de ZBE doivent être restituées si elles ne respectent pas l’engagement.

Le premier groupe comprenait les communes d’Aranjuez, Arganda del Rey, Coslada, Tres Cantos et Valdemoro (Communauté de Madrid) ; Arona, Granadilla de Abona et San Cristóbal de La Laguna (Santa Cruz de Tenerife) ; Barakaldo (Vizcaya); Calvià (Îles Baléares) ; Cerdanyola del Vallès (Barcelone) ; Ferrol (La Corogne); Mijas (Malaga); Motril (Grenade) ; Orihuela (Alicante); Puerto de Santa María et Sanlúcar de Barrameda (Cadix) et Telde (Las Palmas).

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Le deuxième groupe comprend Alicante, Bilbao, Cordoue, Las Palmas de Gran Canaria, Málaga, Murcie et Palma de Majorque. Et, dans le troisième, Badalona (Barcelone), Castellón et Elche (Alicante), Gijón (Principauté des Asturies), Lorca (Région de Murcie), Majadahonda (Communauté de Madrid), Valence et Valladolid.

On a également analysé des cas d’émissions atmosphériques de centrales thermiques comme celle de Melilla Diesel, “affectées par le processus de décarbonisation de l’économie et la transition vers l’utilisation d’énergies renouvelables”. Dans ce cas, il précise que quatre suggestions ont été adressées au Département de l’Environnement et de la Durabilité de la Communauté Autonome de Melilla. De même, il indique que la pollution atmosphérique générée par la manutention de vrac solide dans les ports d’Almería, Alicante et Bahía de Cádiz a été analysée.

L’institution ajoute qu’elle a traité des plaintes concernant des attaques sur le littoral en raison de constructions contraires à la planification, de rejets dans les eaux, de dommages aux montagnes dus à des coupes irrégulières et de divers dommages à la faune, en particulier aux oiseaux, entre autres.

Situation à Doñana

Dans son rapport, auquel Europa Press a eu accès, il répertorie également les actions menées dans la zone naturelle de Doñana et rappelle que l’État et les administrations régionales sont parvenus à un accord pour apporter une solution à l’utilisation de l’eau pour l’irrigation dans la zone de Doñana. , ce qui a motivé le Médiateur à décider de conclure les actions qu’il avait ouvertes avec la Confédération hydrographique du Guadalquivir concernant l’éventuelle expansion de l’irrigation autour de l’espace naturel protégé.

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Au niveau de l’État, le Cadre d’actions pour le développement territorial durable de la zone d’influence de l’Espace Naturel de Doñana, lancé en novembre 2023, complète celui présenté en novembre 2022, qui comprenait une série de mesures axées fondamentalement sur la gestion. des ressources en eau et la restauration éco-hydrologique et de la biodiversité. Au budget initial de 356,3 millions d’euros en 2022, 350 millions supplémentaires ont été ajoutés en 2023 et le champ d’action a été élargi.

Espace naturel de Doñana.  Photo : FRANCISCO J. OLMO/EP

Le Médiateur souligne que, « étant donné que les mesures, investissements et aides prévus nécessitent un certain temps pour leur mise en œuvre et également pour que les administrations puissent évaluer leur efficacité », il restera « attentif à l’évolution de tout cela et espère que “Il est possible d’inverser la situation délicate dans laquelle se trouvent certaines des masses d’eaux souterraines qui soutiennent cet espace naturel précieux.”

Décontamination des sols

D’autre part, le Médiateur aborde dans son rapport l’obligation de décontaminer les sols et l’application de la réglementation en vigueur à travers l’analyse du cas de l’île de Montío, terrain situé dans la rivière Saja en Cantabrie, qui est utilisé depuis des décennies pour déverser déchets issus de l’activité chimique industrielle.

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À travers cette action, des suggestions ont été faites au Gouvernement Cantabrique pour établir des mesures obligatoires pour procéder à la décontamination et à la récupération du terrain et il considère que les conclusions de l’affaire peuvent être transférées à d’autres actions similaires.

En ce sens, l’institution a rappelé qu’à travers l’application des règles de droit commun, “toute activité susceptible de causer des désagréments, des dommages ou des préjudices était soumise à une évaluation de ses effets prévisibles et à la détermination de mesures correctives”. De même, elle prône un inventaire des sols contaminés sur l’ensemble du territoire et une information du public sur cette question.

Le Médiateur, Ángel Gabilondo.  Photo : EDUARDO PARRA/EP

Il considère également que l’existence d’un fait physique tel qu’une pollution ayant des effets mesurables sur la santé des personnes et sur l’environnement, “exige de trouver le responsable de la pollution et d’exiger réparation”. “Si celui qui l’a fait ne décontamine pas, c’est peut-être finalement l’Administration qui devra procéder au détriment des budgets publics, ce qui ne semble pas être une répartition équitable des charges ni la solution recherchée en principe par le système judiciaire. “, a prévenu le Médiateur.

2024-03-22 10:00:00
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