Le meurtre du dahlia noir – Servitude

2024-09-26 10:00:41

(c) Maréchal Wieczorek

Qualifier l’album de défi après la tragédie est presque moqueur. La mort prématurée du leader et co-fondateur Trevor Strnad le 11 mai 2022 a marqué l’avenir de Le meurtre du dahlia noir avec un gros point d’interrogation. Finalement, il a été décidé de continuer le groupe, Brian Eschbach étant le dernier membre fondateur, passant de la guitare au microphone. Sa place a été prise par Ryan Knight, qui revient après son départ début 2016. Et marqué comme ça “Servitude”le dixième album studio que l’on a longtemps cru impossible, un nouveau départ avec des schémas familiers.

Le précurseur « Aftermath » révélait déjà haut et fort que The Black Dahlia Murder n’avait absolument rien perdu en termes d’intensité et de qualité, même si – bien sûr – ils sonnent inévitablement un peu différemment maintenant. La voix d’Eschbach est forte et polyvalente, le death metal venimeux aux inserts mélodiques devient exagéré avec un enthousiasme croissant, accompagné d’une escalade presque constante. Le quintette américain prend tout en trois minutes compactes. « Mammoth’s Hand », en revanche, ralentit un peu le tempo. Une lourdeur plombée et un soupçon de groove se réunissent et créent un morceau massif qui grandit à chaque écoute.

De manière générale, tout ce qui définit The Black Dahlia Murder dans le meilleur sens du terme se retrouve sur ce disque. Il existe des sprinters bruts et bruts comme « Asserting Dominion », qui incorporent des mélodies par tranches et déforment de plus en plus l’action. Une lourdeur mordante, plusieurs petites mues et des sprints complets ne laissent pas de place pour respirer. “Evening Ephemeral” se déroule sur une longue intro dans un dulcimer vif qui frappe avec un enthousiasme croissant et laisse échapper un ou deux solos acérés comme des rasoirs. À l’autre bout de l’album, « Utopia Black » lutte pour retrouver son sang-froid au milieu du chaos, monte en flèche avec un enthousiasme croissant, produisant des grooves et des leads qui apportent un peu d’accroche dans le fourré brutal.

« Servitude » n’arrive pas à suivre la série d’albums incroyablement volumineux, mais la reconstruction forcée fonctionne très bien. Eschbach essaie de conserver la classe de Strnad tout en y ajoutant son propre style. Le meurtre du Dahlia noir n’arrive pas (encore) à suivre, mais ce n’est pas surprenant. Le fait qu’un disque plus qu’excellent soit sorti parle en faveur du quintette. En un peu plus d’une demi-heure, il pose toutes les marques, un jeu de guitare inspirant, une intensité mélodique ainsi que du poison et de la bile en quantité énorme. Le courage d’un avenir partagé est récompensé – un héritage solide pour l’un des meilleurs leaders du death metal de ces dernières années et un nouveau départ tout aussi puissant en un.

Note : 8/10

Disponible à partir du : 27 septembre 2024
Disponible via : Metal Blade (Sony Music)

Site web: www.tbdmofficial.com
Facebook : www.facebook.com/theblackdahliamurderofficial

Balises : metal extrême, death metal mélodique, critique, servitude, le meurtre du dahlia noir

Catégorie: Magazine, Critiques



#meurtre #dahlia #noir #Servitude
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