2023-05-20 09:39:40
Le ministère de la Santé a accusé vendredi le centre médical d’Assuta d’avoir mal géré les inquiétudes selon lesquelles un enfant né grâce à un traitement de fertilité in vitro n’est pas génétiquement lié à son père.
Les parents et leur enfant ont subi des tests médicaux à l’étranger lorsqu’ils ont été informés de la possible incompatibilité avec l’ADN du père, a indiqué le ministère dans un communiqué. Le couple a subi le processus de FIV en 2018 à l’hôpital Assuta dans le quartier de Ramat HaHayal à Tel Aviv.
Le ministère de la Santé a déclaré avoir été informé du cas suspect par un tiers, et non par Assuta. Il a déclaré qu’il enquêtait et a accusé la conduite de l’hôpital de constituer une grave violation du protocole.
Dans une lettre aux employés, le directeur d’Assuta, Gidi Leshetz, a déclaré que le ministère de la Santé n’avait pas été mis à jour sur la question car les tests génétiques n’avaient pas été effectués par l’hôpital et les parents avaient demandé que la question reste privée.
Les responsables de l’hôpital ont affirmé à la Treizième chaîne que les actions du ministère de la Santé portaient inutilement atteinte à la vie privée des parents, affirmant qu’Assuta était injustement blâmée avant que l’enquête n’aille au fond de l’affaire.
En réponse, le ministère de la Santé a rejeté l’accusation de violation de la vie privée comme étant sans fondement, affirmant que de telles considérations n’ont pas empêché Assuta de l’informer d’un incident similaire l’année dernière.
En septembre dernier, une femme a découvert que son embryon avait été mélangé à la succursale Rishon Lezion de l’hôpital. Elle et son mari ont mené une bataille juridique de plusieurs mois pour garder le bébé, Sophia, qui est née en octobre.
Dans ce cas, le ministère de la Santé a d’abord cherché à retrouver les parents biologiques de l’enfant, mais après qu’un couple pensant être le plus susceptible d’être les parents ait été exclu par des tests, les responsables ont annoncé en novembre qu’ils mettraient fin aux recherches.
En mars, la Cour suprême a décidé de ne pas autoriser d’autres tests génétiques pour six autres couples potentiels afin de déterminer s’ils étaient les parents biologiques de l’enfant.
Selon la décision, les juges ont déterminé qu’il y avait très peu de chances que les six couples soient les parents biologiques et que la revendication légale de la mère biologique et de son mari sur l’enfant était plus forte.
Une enquête du ministère de la Santé sur l’incident à Assuta Rishon Lezion a mis en évidence d’importantes violations du protocole en raison d’une lourde charge de travail entraînant la mauvaise implantation de l’embryon.
Michael Horovitz a contribué au reportage.
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