(Ottawa) Le ministre canadien de la Défense, Bill Blair, a affirmé mardi que le groupe terroriste Hamas représentait une menace mondiale et devait être « éliminé ».
M. Blair a également déclaré qu’il ne s’attendait pas à ce que le Hamas respecte le droit international, y compris tout accord de cessez-le-feu avec Israël.
Ce sont les commentaires les plus directs d’un ministre canadien pour expliquer la position de son gouvernement, qui n’approuve pas les appels à un cessez-le-feu, notamment ceux des néo-démocrates à Ottawa et même de certains membres du caucus libéral.
Le ministre de la Défense ne semble pas non plus prêt à soutenir les appels plus récents en faveur d’une « trêve humanitaire », comme le suggèrent le secrétaire général de l’ONU et maintenant le Bloc québécois. M. Blair souligne simplement que des pourparlers sont en cours pour acheminer davantage d’aide aux habitants de la bande de Gaza.
Plus d’un million de Palestiniens ont été déplacés à Gaza depuis les attaques-surprises du Hamas contre Israël le 7 octobre. Ces Gazaouis sont confrontés à de graves pénuries de nourriture, d’eau et de carburant.
Les ministres européens des Affaires étrangères ont convenu lundi qu’un arrêt temporaire des combats était nécessaire pour acheminer l’aide à Gaza. Le président français, Emmanuel Macron, est en Israël mardi pour faire pression en faveur d’une telle « trêve humanitaire » afin d’approvisionner les civils de Gaza.
