La polémique autour des conditions de travail des franchisés ne cesse de faire rage depuis plusieurs années. Souvent accusés d’exploiter les travailleurs comme des esclaves, ces entrepreneurs sont pointés du doigt par les syndicats et certains politiques. Pourtant, le ministre David Clarinval estime que cette question est instrumentalisée à des fins politiques et que la réalité est bien différente. Dans cet article, nous allons décrypter ce débat et tenter de comprendre pourquoi il est temps d’arrêter d’accuser les franchisés d’être des esclavagistes.
Le ministre belge des Classes moyennes, des Indépendants, des PME et de l’Agriculture, David Clarinval, a déclaré sur RTL TVI dimanche que les syndicats ont instrumentalisé l’affaire de Delhaize. Cette entreprise a annoncé en mars qu’elle souhaitait franchiser tous ses magasins en gestion propre en Belgique, une décision qui a été vivement contestée par les travailleurs de ces magasins qui ont fait grève dans les heures et jours qui ont suivi cette annonce. Selon Clarinval, le marché du travail en Belgique doit être réformé pour éviter que les entreprises aient besoin de recourir à ce genre de mécanismes, comme la franchisation, pour rester compétitives. Toutefois, il a souligné que les travailleurs franchisés sont des indépendants respectables qui font un travail remarquable et créent de l’emploi. Il a également critiqué le fait que les syndicats n’ont pas été représentés dans les négociations en cours, mais a ajouté que la concurrence est vive dans ce domaine et que tous les grands distributeurs doivent s’adapter.
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