Les faits ont été révélés publiquement le 23 août dernier, lorsque le parquet a ouvert une enquête. Le véhicule de police faisait partie d’un dispositif de surveillance et de protection mis en place en raison d’une menace terroriste pesant sur le ministre de la Justice. À ce moment-là, le cabinet du politicien Open Vld a déclaré que le ministre lui-même n’était pas présent lors des événements et qu’il désapprouvait vivement ce comportement.
Selon la VRT, l’analyse des images des caméras de surveillance aurait permis de repérer le ministre Van Quickenborne quelques heures après les faits. Selon le déroulement des événements décrit par la VRT, des individus auraient uriné une première fois à 20h39, une deuxième fois à 22h05, puis une troisième fois à 00h02.
Aux alentours de quatre heures du matin, le ministre sortirait à son tour de la maison en compagnie d’un de ses invités. “Apparemment, ils buvaient tous deux beaucoup”, écrit la VRT sur son site. Selon le média de service public flamand, le ministre se serait penché en arrière, aurait fait mine d’uriner, puis aurait regardé un téléphone portable en riant. Le ministre et ses invités se seraient ensuite approchés du véhicule de police pour ouvrir la porte, tout comme le ministre.
