Le ministre français de l’Intérieur veut un référendum sur l’immigration

“Nous ne pouvons pas organiser de référendum sur l’immigration en France”, a déclaré dimanche soir Retaijo sur la chaîne d’information LCI, ajoutant qu’il “le regrette”.

Lorsqu’on lui a demandé s’il souhaitait personnellement qu’un tel référendum ait lieu, il a répondu par l’affirmative : “Oui, mille fois oui”.

Cependant, le ministre a souligné qu’il fallait d’abord modifier la Constitution, car pour le moment, l’immigration n’est pas incluse dans l’éventail des questions pouvant être soumises à un référendum.

Retaijo a souligné que l’immigration a eu un impact majeur sur la société française au cours des 50 dernières années, mais que les Français n’ont pas eu “l’occasion d’exprimer leur opinion à ce sujet”.

Le ministre a reconnu qu’il ne considérait pas l’immigration comme une “option” pour la France et a souligné qu’elle devait être maîtrisée et qu’il utiliserait “tous les leviers à notre disposition” pour y parvenir.

“Nous ne pouvons contrôler l’immigration que si nous disposons d’un plan global”, a-t-il ajouté.

Retaijo, qui représente le Parti républicain conservateur, a déclaré que le “rétablissement de l’ordre” était sa priorité, et sa nomination confirme le cap de droite du gouvernement du Premier ministre Michel Barnier, qui s’inscrit dans la lignée des tendances observées dans d’autres pays européens.

Le débat sur l’immigration a récemment été encore alimenté par le meurtre d’une étudiante de 19 ans par un ressortissant marocain de 22 ans ayant déjà été condamné pour viol et faisant l’objet d’un ordre d’expulsion.

Dimanche, Retaijo a indiqué la possibilité d’une prolongation de la période de détention pour les personnes ayant reçu un ordre de départ.

En revanche, dans un entretien au journal “Le Journal du Dimanche”, le ministre a affirmé que “l’Etat de droit n’est ni inviolable ni sacré”.

Ces déclarations ont suscité à la fois soutien et critiques.

La présidente de la chambre basse du parlement, Yaela Bron-Pivé, a admis que les propos de Retaijo suscitaient une “inquiétude”.

“Quand la situation est tendue, quand il y a une crise, l’Etat de droit ne doit pas être remis en cause”, a déclaré Brona-Pivet.

Parallèlement, l’ancien président Nicolas Sarkozy a déclaré que l’immigration était un problème et que “tout devait changer” en France, même s’il n’y avait pas de “formule magique”.

#ministre #français #lIntérieur #veut #référendum #sur #limmigration

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.