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Le ministre Ntshavheni ne devrait pas siéger au Cabinet alors qu’il fait l’objet d’une enquête criminelle

by Nouvelles

Note aux rédacteurs : Veuillez voir ci-joint extrait sonore par Dianne Kohler Barnard députée

La ministre de la présidence, Khumbudzo Ntshavheni, devrait être immédiatement démise du Cabinet, après la révélation qu’une enquête de Hawks sur sa conduite en tant que directrice municipale de la municipalité locale de Ba-Phalaborwa, impliquant 2,5 millions de rands dans des appels d’offres de corruption, est prête à être poursuivie.

Elle ne peut pas occuper le poste de ministre dans ce portefeuille (ou dans n’importe quel autre) alors qu’elle fait l’objet d’une enquête criminelle aussi sérieuse.

Nous lui demandons de se retirer immédiatement. A défaut, le Président doit la relever de ses fonctions.

Il s’agit là d’un autre exemple d’un ministre de l’ANC dans le cabinet du président Cyril Ramaphosa qu’il doit destituer en raison d’allégations de corruption. Soit il n’était pas au courant de ces allégations, ce qui constituerait en soi un réquisitoire, soit il en était au courant, ce qui soulèverait des questions accablantes quant à son devoir de sollicitude en tant que chef de l’exécutif.

Les membres de l’Exécutif doivent être aptes à remplir leurs fonctions et irréprochables.

L’année dernière, l’ancien ministre de la Justice et du Développement constitutionnel, Thembi Simelane, a été lié au scandale VBS. Au lieu de démissionner ou d’être relevée de ses fonctions par le président, elle a été redéployée au ministère des Établissements humains pour superviser un budget de 33 milliards de rands. Nous n’avons pas oublié.

Outre les plaintes de hauts responsables de Ba-Phalaborwa impliquant Ntshavheni, l’Auditrice générale a formulé des conclusions cinglantes contre sa gestion des finances de la municipalité locale au cours de son mandat.

En 2020, le juge Gerrit Muller de la Haute Cour de Polokwane a qualifié les événements entourant l’appel d’offres de « répugnants et dévastateurs » et a demandé qu’il fasse l’objet d’une enquête de la part des Hawks (Direction des enquêtes criminelles prioritaires) et qu’il soit remis à la NPA (Autorité nationale des poursuites). ).

Le procureur note que les Hawks ont terminé l’enquête et que le dossier est désormais entre les mains de la NPA. Nous appelons le NPA à engager désormais des poursuites pénales contre Ntshavheni.

Pour renforcer la responsabilité de l’exécutif, le DA a présenté l’année dernière une résolution visant à créer une commission parlementaire chargée de superviser la présidence. Au fil du temps, il apparaît clairement que la présidence de Cyril Ramaphosa nécessite une surveillance minutieuse.

La création d’un comité au Parlement chargé de superviser la présidence découle également des recommandations formulées dans le rapport de la Commission Zondo et est non seulement approuvée par le DA, mais a également reçu un consensus de tous les partis au Parlement – ​​à l’exception de l’ANC et de l’IFP.

Lorsque l’Assemblée nationale votera sur la résolution, elle dira si l’ANC fait preuve de responsabilité ou préfère que la présidence continue d’agir à huis clos.

En tant qu’Alliance démocratique, nous le répétons : un ministre faisant l’objet d’une enquête pénale pour corruption ne devrait pas siéger au Cabinet – point final.

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