Le monde ne parvient toujours pas à limiter le changement climatique, selon un rapport de l’ONU

Les émissions provenant de la combustion de combustibles fossiles ne diminuent pas assez rapidement pour arrêter des niveaux dangereux de réchauffement, prévient un rapport de l’ONU.

Christophe Furlong/Getty Images


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Les émissions provenant de la combustion de combustibles fossiles ne diminuent pas assez rapidement pour arrêter des niveaux dangereux de réchauffement, prévient un rapport de l’ONU.

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Le monde doit « accélérer rapidement l’action » pour réduire les émissions de chaleur, prévient un nouveau rapport de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Les pays disposent d’une fenêtre de temps de plus en plus courte pour éviter des températures qui pourraient entraîner des vagues de chaleur, des sécheresses et des tempêtes encore plus dangereuses.

Cet avertissement intervient avant les négociations majeures sur le changement climatique entre les dirigeants mondiaux début décembre lors de la COP28, qui se tiendra aux Émirats arabes unis. Les pays profitent du sommet annuel pour discuter de leurs engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais jusqu’à présent, ils ne sont toujours pas à la hauteur.

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Les climatologues avertissent que le monde doit limiter le réchauffement à 1,5 degrés Celsius (2,7 degrés Fahrenheit). Au-delà de ce seuil, l’élévation du niveau de la mer menace d’inonder les villes côtières, les récifs coralliens pourraient disparaître presque entièrement et les phénomènes météorologiques extrêmes deviendraient encore plus fréquents. Actuellement, le monde est sur la bonne voie pour un réchauffement d’environ 2,5 degrés Celsius.

Pour éviter cela, le rapport de l’ONU prévient que les émissions doivent diminuer de 43 % d’ici 2030 et de 60 % d’ici 2035, par rapport aux niveaux de 2019. En fin de compte, le monde doit atteindre zéro émission nette de dioxyde de carbone d’ici 2050, ce qui signifie que toute émission continue serait absorbée par l’air et piégée, soit par les plantes et les écosystèmes, soit par la technologie créée par l’homme.

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“Ce rapport est un signal d’alarme sur l’injustice de la crise climatique et une opportunité cruciale de rectifier le tir”, a déclaré Ani Dasgupta, présidente de l’Institut des ressources mondiales à but non lucratif, dans un communiqué. “Nous savons déjà que le monde ne parvient pas à atteindre ses objectifs climatiques, mais les dirigeants disposent désormais d’un plan concret, étayé par une montagne de preuves, sur la manière d’accomplir le travail.”

Le monde se porte mieux aujourd’hui que les perspectives de 2015, lorsque l’Accord de Paris a été signé pour réduire les émissions. À l’époque, le monde était sur la bonne voie pour un réchauffement de 3 degrés Celsius. Même si les émissions semblent avoir atteint un sommet dans certains pays, elles continuent d’augmenter à l’échelle mondiale. En 2022, les gaz à effet de serre ont atteint les concentrations les plus élevées enregistrées, soit 50 % de plus qu’avant la révolution industrielle.

Le rapport note que les énergies renouvelables connaissent une croissance rapide, avec une baisse du coût de l’énergie solaire et éolienne et des pays rehaussant leurs ambitions. Les énergies renouvelables seront essentielles, dit-il, en fournissant potentiellement les trois quarts des réductions d’émissions nécessaires pour atteindre zéro émission nette. Mais les émissions liées à la combustion du charbon ne diminuent pas assez rapidement. Selon un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, les émissions de charbon devraient diminuer de 67 à 82 % d’ici la fin de la décennie.

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L’évaluation mondiale du retard que les pays doivent rattraper se poursuivra à la COP28, dans le cadre de ce que l’on appelle un « bilan ». Un autre débat clé portera sur la manière dont les pays les plus vulnérables peuvent mieux se préparer au changement climatique. Étant donné que ces pays ont relativement peu contribué au changement climatique d’origine humaine, nombre d’entre eux mènent la charge pour obtenir une compensation pour les pertes et les dommages qu’ils subissent du fait de tempêtes et d’inondations plus intenses.

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