2024-09-26 01:46:50
Ce mercredi, le Premier ministre a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU d’agir activement pour contenir la violence au Liban et a défendu un usage restreint du droit de veto et une plus grande responsabilité de cet organe.
Dans une intervention lors d’un débat public du Conseil de sécurité sur le leadership pour la paix, au siège des Nations Unies (ONU) à New York, Luís Monténégro a critiqué l’inaction de cet organe face aux conflits violents.
“Alors que la guerre continue, avec des conséquences terribles à l’intérieur et à l’extérieur de l’Ukraine, le Conseil de sécurité est souvent resté silencieux. Concernant Gaza, il dit peu et toujours trop tard. Nous espérons que maintenant, dans la situation au Liban, le Conseil de sécurité pourra être actif pour l’endiguer. efforts qui empêchent une escalade de la violence”, a-t-il déclaré.
Selon le Premier ministre, cet organe de l’ONU “est souvent paralysé” par “l’usage aveugle du droit de veto” auquel peuvent recourir les cinq membres permanents du Conseil de sécurité : Etats-Unis d’Amérique, Fédération de Russie, France, Royaume-Uni et République populaire de Chine.
Le chef du gouvernement PSD/CDS-PP a fait écho aux “appels à restreindre l’usage du veto” dans le cadre plus large de l’ONU, qui compte 193 pays membres, et a estimé qu’il était évident “un consensus croissant sur la nécessité de restreindre le droit de veto”. recours au veto, dans le strict respect de la Charte [das Nações unidas]”.
Luís Monténégro a souligné que « la Charte prévoit, à l’article 27, une approche de bonne foi, dans laquelle les parties au différend doivent s’abstenir de voter », mais qu’il y a eu « une augmentation du recours au veto, ainsi que des situations dans lequel les membres du Conseil deviennent partie intégrante d’un conflit, étant à la fois juge et partie”.
“Le droit de veto, comme l’accession à un siège à la table du Conseil de sécurité, avant de constituer un privilège, représente une responsabilité et c’est ainsi qu’il doit être exercé. Il faut aussi renforcer la responsabilité de cet organe devant le l’Assemblée générale et la communauté internationale”, a-t-il ajouté.
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