Cette photo aérienne prise le 30 août 2023 montre le pont de la baie de Maputo à Maputo, au Mozambique. (Xinhua/Yao Jinhong)
Le Mozambique a procédé à l’administration du vaccin contre le paludisme dans sa province centrale de Zambézie, dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour éliminer l’une des principales causes d’hospitalisation et de mortalité dans le pays.
MAPUTO, 6 août (Xinhua) — Le Mozambique a procédé à l’administration du vaccin contre le paludisme dans sa province centrale de Zambézie dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour éliminer l’une des principales causes d’hospitalisation et de mortalité dans le pays.
Le vaccin est administré par voie intramusculaire et cible les enfants âgés de six à onze mois, a déclaré Armindo Tiago, ministre de la Santé, lors de la cérémonie de lancement à Quelimane, la capitale provinciale de Zambezia, lundi.
Pour les enfants qui commencent la vaccination après six mois, les deuxième et troisième doses seront administrées à quatre semaines d’intervalle, tandis que la quatrième et dernière dose seront administrées six mois plus tard, a précisé Tiago.
Tiago a déclaré que pour l’acquisition et la distribution du vaccin, le pays a investi 211 millions de meticais (environ 3,3 millions de dollars américains).
Le pays dispose de 800 000 doses de vaccin, qui seront administrées dans toutes les unités de santé de la province de Zambézie, a-t-il déclaré.
« L’accent mis sur la province de Zambézie découle également de la disponibilité limitée du vaccin à l’échelle mondiale. Si le vaccin n’était pas en pénurie, nous l’introduirions simultanément dans tout le pays », a déclaré le responsable, ajoutant que le déploiement du vaccin devrait couvrir toutes les régions du pays l’année prochaine.
Mouzinho Saide (4e à gauche), directeur général de l’hôpital central de Maputo (HCM), reçoit un appareil d’électrocardiogramme (ECG) portable de Zhang Hao (1er à droite), chef de l’équipe médicale chinoise actuelle au Mozambique, lors de la cérémonie de remise à Maputo, au Mozambique, le 25 avril 2024. (Photo par Israel Zefanias/Xinhua)
Au total, 196 personnes sur 6 millions de cas diagnostiqués au Mozambique ont perdu la vie à cause du paludisme cette année, a déclaré le ministre.
« De la même manière que pour les vaccins injectés, des effets indésirables peuvent survenir, comme de la fièvre, des douleurs ou un gonflement au point d’injection, mais il s’agit d’une réaction normale au vaccin et elle doit être considérée comme une préoccupation mineure. C’est pourquoi nous faisons appel à la collaboration de tous les secteurs de la société pour cet effort », a-t-il déclaré.
Deuxième province la plus peuplée du pays après Nampula, la Zambézie a été choisie comme province pionnière en raison du nombre élevé de cas de paludisme et de décès signalés chez les enfants de moins de cinq ans, selon le ministère de la Santé.
Le vaccin est sûr et efficace et offre une protection supplémentaire contre le paludisme. De nombreux pays l’ont déjà introduit avec des résultats satisfaisants, notamment le Ghana, le Kenya et le Malawi, a déclaré le ministère. ■
2024-08-06 12:45:15
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