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“Le Musée Tàpies s’est réveillé, et avec une grande envie de continuer à s’éveiller”

by Nouvelles

2024-11-28 18:39:00

BarceloneL’Année Tàpies a servi à célébrer l’héritage d’Antoni Tàpies à l’occasion du centenaire de sa naissance et a été un stimulant pour le présent et l’avenir de son musée : le Musée Tàpies clôturera l’année avec le meilleur nombre de visiteurs depuis 2015, environ 65 000 visiteurs et a réalisé un nombre record de ventes de billets. “Cette institution a peut-être été un peu endormie ces dernières années; non seulement elle s’est réveillée, mais elle l’a fait avec un grand désir de continuer à éveiller”, déclare le président du Musée Tàpies, Ferran Rodés, à l’occasion de la programmation du Musée Tàpies pour 2025. « De nouvelles lignes seront consolidées, comme tout ce qui concerne la programmation au-delà des expositions, comme la Chaire Antoni Tàpies, diverses initiatives d’édition et le programme Extramurs, qui a débuté cet été avec l’intervention de Serge Attukwei Clottey sur la façade du musée”, explique Rodés. Coïncidant pratiquement avec le centenaire, qui comprenait une grande rétrospective de Tàpies, un autre stimulus a été l’arrivée d’Imma Prieto comme nouvelle directrice. “Pour un centenaire, il fallait démarrer tous les moteurs, voire doubler la puissance, et l’équipe a réagi de manière spectaculaire”, explique Prieto.

Parmi les temps forts de 2025, on notera la première rétrospective internationale de l’artiste textile Marta Palau (Albesa, Lleida, 1934 – Mexico, 2022), une créatrice exilée au Mexique avec sa famille en 1940 suite à la guerre civile et qui est très peu connu du public catalan. Marta Palau n’a pas complètement perdu son lien avec la Catalogne et on peut voir dans certaines de ses œuvres qu’elle a incorporé les fruits d’un atelier qu’elle a réalisé avec Josep Grau Garriga lors d’un de ses voyages en Catalogne. “Il a continué à introduire des matériaux comme le maïs et le jute dans d’incroyables tapisseries”, explique Prieto, qui sera le commissaire de l’exposition avec l’actuelle directrice adjointe du musée Reina Sofia, Amanda de la Garza. L’un des concepts de l’exposition, le corps, sera lié à Tàpies.

La récupération d’un artiste exilé au Mexique

Celle de Marta Palau sera l’une des cinq expositions que l’on pourra voir au musée l’année prochaine : trois autres rendront justice à divers artistes et la troisième sera consacrée à l’héritage de Tàpies. Le premier de l’année sera Antoni Tapies L’imaginaire du monde (13 février 2025 – 25 janvier 2026), une revue de la façon dont l’artiste a commencé à forger son imaginaire à travers les sources les plus diverses telles que les cartes à collectionner, les magazines et les films, dont parle le livre Mémoire personnelle. “Nous ne parlons pas seulement d’imaginaires populaires, mais d’autres artistes contemporains qui ne sont pas les plus connus de Dau al Set. Nous souhaitons ouvrir l’héritage de Tapia”, déclare Prieto, qui sera ensemble le commissaire de l’exposition. avec le conservateur du musée Pablo Allepuz

Vous pourrez ensuite voir la première monographie de la photographe Anna Malagrida, basée à Barcelone et établie à Paris (du 13 mars au 22 juin), également organisée par Imma Prieto. Cet artiste est surtout connu pour ses grandes photographies prises de fenêtres et de fenêtres recouvertes de blanc d’Espagne qui, d’une part, rappellent les peintures de Tàpies, et, d’autre part, permettent de réfléchir sur le rôle des images dans le contexte. de la fausses nouvelles.

La quatrième exposition de l’année sera consacrée à une autre découverte grand public, André du Colombier (Barcelone, 1952 – Paris, 2003). “Si vous mettiez Marcel Broodthaers, Joan Brossa et Ignasi Aballí dans un shaker, Du Colombier sortirait”, explique Prieto. Le commissaire sera Adam Szymczyk, qui fut le directeur artistique de la Documenta 14. Et la dernière exposition de l’année, du 2 octobre au 13 janvier 2026, sera consacrée à la pionnière du cinéma surréaliste Germaine Dulac, l’auteur du court métrage La coquille et le clergyman, un tout avant Un chien andalou par Luis Buñuel. Les commissaires seront Prieto elle-même et la critique de cinéma Imma Merino.

Après l’expérience du Musée Tàpies avec le Festival grec pour faire avancer le projet de Serge Attukwei Clottey, le musée cherchera de nouveaux alliés pour réaliser une autre œuvre dans l’espace public, cette fois de l’artiste Elena del Rivero. Concernant le budget, Rodés affirme que le Musée Tàpies est “sous-financé”, même s’il reconnaît que les différentes administrations ont répondu au projet que Prieto leur a présenté. Le budget devrait être « un peu plus élevé ». Le budget de l’Année Tàpies était d’environ 2,1 millions d’euros, dont 1,5 correspondait à cette année.



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