Navire ANNParine Zr.Mme. Tromp a quitté Den Helder pour six mois en mars
NOS Nieuws•vandaag, 13:07
La frégate néerlandaise Zr.Ms. Tromp est chargé d’un groupe de navires en provenance des pays de l’OTAN. La flotte est active en mer du Nord, en mer Baltique et dans l’océan Atlantique. La frégate quittera Den Helder cet après-midi.
Le Tromp sera le vaisseau amiral de la force de réaction rapide en mer. Le commandant Arjen Warnaar prendra le commandement. “Si quelque chose arrive en mer, c’est à nous de réagir”, déclare le nouveau commandant, qui travaille en étroite collaboration avec les garde-côtes et les marines des différents pays.
La présence visible de la flotte de l’OTAN doit avoir un effet dissuasif. “Nous sommes un instrument militaire, mais nous ne sommes autorisés à faire quelque chose que si les politiciens le décident. Notre tâche la plus importante est la détection et le reporting. Il est donc important d’être là où quelque chose se produit.”
Falsification des câbles
Il y a eu plusieurs incidents récents dans la zone où les navires navigueront. En novembre dernier, deux câbles de données se sont rompus en mer de l’Est après le passage d’un navire chinois, le Yi Peng 3. En décembre, cela s’est reproduit. Ensuite, un câble d’alimentation et quatre câbles de données ont été endommagés dans la mer entre la Finlande et l’Estonie.
Cela s’est produit juste après que le pétrolier Eagle S ait dépassé les câbles. Une traînée de traînée longue de plusieurs dizaines de kilomètres a été découverte sur le fond marin, probablement causée par le traînage d’une ancre. Les autorités finlandaises qualifient les dégâts causés aux câbles de « grave sabotage » et soupçonnent la Russie d’être impliquée. Huit membres d’équipage de l’Eagle S ne sont pas autorisés à quitter le navire par la police finlandaise.
La présence de navires militaires dans la mer Baltique peut contribuer à prévenir ce type d’actions de sabotage, estime Patrick Bolder. Il est spécialiste de la défense au Centre d’études stratégiques de La Haye. “Le mieux est d’attraper les saboteurs en flagrant délit. Mais il faut ensuite que les navires soient rapides.”
L’énergie comme arme
Selon Bolder, les câbles rompus font partie d’une guerre hybride. Une stratégie dans laquelle non seulement des moyens militaires, mais aussi non militaires sont utilisés pour affaiblir l’adversaire. “En fait, c’est de la pure intimidation”, dit Bolder.
Les pays baltes en sont particulièrement concernés. Depuis l’invasion russe de l’Ukraine, ils tentent de déconnecter leurs réseaux énergétiques de la Russie. En février de cette année, ils souhaitent intégrer davantage leur réseau dans les réseaux énergétiques européens. Le câble électrique endommagé entre la Finlande et l’Estonie, l’Estlink-2, y joue un rôle.
Plus audacieux : “Si la Russie coupe de tels câbles, la connexion électrique deviendra moins stable. C’est ce que montre la Russie : restez avec nous et vous obtiendrez une énergie sûre et bon marché. De cette manière, l’énergie est utilisée comme une arme.” Immédiatement après l’incident de l’Estlink-2, l’Estonie a décidé de fournir une protection supplémentaire à l’autre câble, l’Estlink-1, avec des navires militaires. Le ministre lituanien de l’Énergie a annoncé qu’il souhaitait poursuivre l’intégration dans le réseau électrique européen.
Navires espions en mer du Nord
Les Pays-Bas réfléchissent également à la manière de protéger les câbles électriques, les câbles de données et les pipelines en mer. Dans la zone économique exclusive néerlandaise, la partie de la mer du Nord sur laquelle les Pays-Bas disposent de droits spécifiques, il existe environ dix mille kilomètres de gazoducs, de câbles électriques et de données.
L’été dernier, le gouvernement a débloqué 41 millions d’euros pour mieux sécuriser ces infrastructures. La présence de navires espions russes est particulièrement préoccupante. Mais s’attaquer à ces navires est compliqué, car ils ont en principe droit au libre passage. La marine néerlandaise escorte donc régulièrement les navires russes suspectés.
Dans la vidéo ci-dessous, vous pouvez voir les options disponibles pour protéger les câbles sous-marins.
Guerre de l’ombre en mer : comment protéger nos câbles de données ?
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