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Le nouvel album de Camila Cabello, « C, XOXO », est une œuvre brillante de Miami Sleaze

Le nouvel album de Camila Cabello, « C, XOXO », est une œuvre brillante de Miami Sleaze

Le Miami de Cabello est un rêve fébrile moucheté de néon qu’elle surnomme affectueusement « Tokyo des Caraïbes ». Réalisé et filmé par Rahul Bhatt, la bande-annonce vidéo de l’album suit la pop star en bikini métallisé alors qu’elle sillonne la chaussée de MacArthur dans une muscle car et parcourt la plage avec des amis portant des cagoules roses assorties. C’est le classique culte d’Harmony Korine en 2012 Spring Breakers à la Sofia Coppola – une œuvre consommée du sordide de Miami.

« Elle aime conduire avec les vitres baissées / Pour pouvoir entendre ce que dit la ville la nuit », entonne Cabello par-dessus les vrombissements hypnagogiques du synthétiseur. « Elle aime son anglais approximatif / Son goût musical omniprésent / Elle aime voir les couleurs fluo des Caraïbes / Et le décor des Tesla et des gratte-ciels du premier monde. »

La romance modeste de grandir à Miami est terminée C,XOXO. Cabello a teasé son album en s’emparant d’un skate park ainsi que le 7-Eleven du sud de Miami que mes amis et moi flânions après l’école dans les années 2000. Elle a glorifié les banalités féminines particulières à la ville, comme les t-shirts pour bébés fraîchement retouchés vendus à la Foire de la jeunesse de la ville ou les mèches blondes en bouteille émoussées par le mélange organique de chaleur, d’humidité et d’embruns marins de la ville. Contrairement au Miami agité et alimenté par la criminalité que les gens connaissent grâce aux superproductions hollywoodiennes comme le Mauvais garçons et Rapide furieux franchises, Cabello permet aux auditeurs de se détendre au son des bavardages ambiants des fêtardes dans l’interlude « 305 ‘Till I Die ».

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Pourtant sur C,XOXOL’hymne de Cabello à Miami ne parvient pas à représenter son héritage hip-hop unique. On y trouve une omission flagrante de la basse de Miami, le son régional, accentué par des rythmes vifs de 808, qui ont cimenté la ville comme destination hip-hop. Les seuls MC du 305 à être sélectionnés sont JT et Yung Miami, les artistes autrefois connues sous le nom de City Girls. Pourtant, elles forment une équipe de pep’s enthousiasmante dans « Dade County Dreaming », un hymne sombre pour les clubbers qui trébuchent sur Collins Avenue, serrant leurs talons aiguilles et reniflant la prochaine bonne fête. Comme une nuit typique à la plage, le chaos se déchaîne dans une outro profondément enivrante, dans laquelle Cabello glousse « Orange skies, I’m never leavin’ » sur une outro au piano de qualité telenovela.

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