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Selon le président Georges-Louis Bouchez, le nucléaire est une condition préalable à la formation d’un futur gouvernement après les élections de 2024, tout en laissant la porte ouverte à travailler à nouveau en coalition avec les écologistes.
L’objectif affiché par le MR est d’atteindre la neutralité carbone tout en préservant le bien-être socio-économique et en veillant aux libertés fondamentales et individuelles.
Pour cela, l’innovation technologique occupe une place importante dans cette proposition, qui est le fruit d’un travail élaboré au sein du “Forum de l’écologie libérale” situé au centre d’étude du parti, le centre Jean Gol. Le mix énergétique proposé repose sur trois piliers : l’électricité de base, qui devrait représenter 40% de la consommation énergétique totale, les molécules vertes et la chaleur (hydrogène, e-gaz) et enfin, l’optimisation de la consommation, permettant de réduire la consommation énergétique totale à 380 TwH, contre 480 TwH actuellement. Le socle électrique serait composé à 50% d’énergie nucléaire et à 50% d’énergies renouvelables. Pour cela, la construction d’un nouveau parc de 8 GW serait nécessaire.
Celui-ci comprendrait à la fois des centrales nucléaires conventionnelles (avec l’ouverture de réacteurs tels que Doel 5 ou Tihange 4), des SMR (réacteurs modulaires de petite taille) sur des sites industriels spécifiques et des EPR (réacteurs européens à eau pressurisée, plus puissants). À partir de 2040, l’utilisation du nucléaire de 4e génération, avec la réutilisation des déchets pour une production de 2 à 4 GW, est envisagée. (Belga)
