Le Pakistan a récemment pris une mesure importante pour faciliter le retour des Afghans sans papiers. Le pays a ouvert de nouveaux centres frontaliers afin d’accélérer le processus de rapatriement des migrants afghans. Cette décision permet non seulement de régulariser la situation des personnes concernées, mais également de renforcer les liens entre le Pakistan et l’Afghanistan. En accordant une attention particulière à cette question, le gouvernement pakistanais montre sa volonté de trouver des solutions durables pour les migrants afghans qui résident sur son territoire. Cet article examinera de plus près les implications de cette décision et son impact sur la relation entre les deux pays voisins.
Le Pakistan a ouvert vendredi davantage de centres frontaliers pour accélérer le retour de dizaines de milliers de ressortissants afghans sans papiers, a déclaré un responsable, ignorant les appels des groupes de réfugiés à reconsidérer ses projets d’expulsion massive.
Les installations au poste frontière nord-ouest de Torkham, où la plupart des immigrants rentrent en Afghanistan, ont été multipliées par trois pour répondre au nombre croissant de rapatriés, a déclaré Abdul Nasir Khan, commissaire adjoint du district de Khyber.
« Tout est normal maintenant car les rapatriés n’ont plus besoin de faire la queue pendant des heures », a-t-il déclaré à propos du passage où des milliers de personnes s’étaient rassemblées après l’expiration du délai fixé mercredi pour que les Afghans présents dans le pays puissent quitter illégalement le pays.