2024-12-23 11:23:00
Un groupe de chercheurs recherche une technologie polyvalente qui pourra être appliquée à l’avenir au diagnostic sur le terrain de différentes maladies infectieuses.
Comme c’est généralement le cas pour toutes les maladies infectieuses, un diagnostic précoce est essentiel dans le cas du paludisme. Pour y parvenir, il est nécessaire de développer des outils d’analyse polyvalents et efficaces capables de fournir une détection sensible, rapide, fiable et, dans certains cas, quantitative de biomarqueurs spécifiques de ladite maladie. « Non seulement la grande majorité des outils de diagnostic actuels n’offrent pas ce potentiel, mais ils doivent également être produits dans de grandes installations avant d’être distribués à l’échelle mondiale, ce qui laisse quelque chose d’aussi important que la santé mondiale entre les mains de quelques-uns », affirme-t-il. . Eva Baldrich, de l’Institut de Recherche Vall d’Hebron, qui dirige un projet visant à développer un appareil compact, économique et facile à utiliser pour la détection du paludisme. Le projet est réalisé en consortium avec l’Institut de Bioengineeringia de Catalunya et l’Institut de Microelectrònica de Barcelona.
La technique standard pour diagnostiquer le paludisme reste la microscopie. Dans les pays riches, les techniques moléculaires, comme la PCR, deviennent de plus en plus populaires. Cependant, ces méthodes ne peuvent pas être appliquées au niveau des soins aux patients car elles nécessitent des instruments et des installations sophistiqués, des réactifs réfrigérés et des mains hautement qualifiées. Dans les pays en développement, le diagnostic repose en grande partie sur des tests rapides, comme les tests antigéniques Covid-19, faciles à utiliser, mais insuffisamment sensibles, peu reproductibles et pas toujours fiables.
Les chercheurs proposent un système dans lequel sont utilisés des dispositifs génériques à usage unique, très stables à température ambiante et si simples qu’ils peuvent être fabriqués avec peu de ressources, couplés à des transducteurs électrochimiques sensibles qui peuvent être réutilisés afin de réduire les coûts. analyse. Ils explorent également l’utilisation de réactifs synthétiques pour remplacer les réactifs biologiques dans les tests. « Nous avons commencé avec le paludisme, mais notre objectif est de développer une technologie très polyvalente qui pourra être appliquée à l’avenir au diagnostic d’autres maladies infectieuses », explique-t-il. M. Baldomà
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