Le paludisme, également connu sous le nom de malaria, reste une maladie redoutée en Afrique en raison de la résistance croissante aux traitements, malgré l’arrivée de vaccins, avertit l’OMS pour la journée mondiale du paludisme célébrée le 25 avril. En 2021, la maladie a causé la mort de 619 000 personnes dans le monde. Le paludisme, qui a été signalé dès l’Antiquité, est causé par un parasite transmis par des piqûres de moustiques et peut causer fièvre, maux de tête et frissons, voire la mort en l’absence de traitement. L’OMS estime qu’environ 247 millions de personnes ont souffert de paludisme en 2021, principalement en Afrique, où 95% des cas et 96% des décès surviennent. Les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et les personnes atteintes du VIH sont les plus vulnérables. Les traitements recommandés sont les “polythérapies à base d’artémisinine”, mais des cas de résistance sont apparus en Asie du Sud-Est et en Afrique. L’OMS prévoit de lancer une nouvelle “stratégie de riposte” pour renforcer la surveillance de l’efficacité des médicaments. En outre, l’arrivée d’un nouveau moustique résistant aux insecticides, Anopheles stephensi, pose une menace supplémentaire. Pour prévenir la maladie, l’OMS recommande l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides et a lancé des campagnes de vaccination dans certains pays africains. L’OMS espère réduire de 90% la mortalité attribuable au paludisme d’ici à 2030.
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