2024-03-31 00:06:12
AGI – Les « aspirations à la paix » brisées par la haine et les guerres, « les murs de caoutchouc de l’égoïsme et de l’indifférence » qui empêchent la construction de villes plus justes, la souffrance qui laisse des « vides incombables », les peurs qui nous empêchent de faire le bien. Il y a des « rochers de la mort », des pierres tombales présentes dans nos cœurs qui volent la force d’avancer. Le pape François, dans l’homélie de la Veillée pascale de la Nuit Sainte, à laquelle ont participé 6.000 fidèles dans la Basilique Saint-Pierre, reprenant le passage de l’Évangile, la marche des femmes au Sépulcre et l’annonce du Christ ressuscité, réfléchit en deux moments “qu’ils nous conduisent – a-t-il souligné – à la joie sans précédent de Pâques: d’abord les femmes se demandent avec inquiétude qui va rouler la pierre; ensuite, en levant les yeux, elles voient qu’elle a déjà été roulée”. « Avant tout – a expliqué le Pontife – il y a la question qui hante leurs cœurs brisés par la douleur : qui nous fera rouler la pierre du tombeau ? Cette pierre représentait la fin de l’histoire de Jésus, enterré la nuit de sa mort. Lui, la vie qui est venue dans le monde, a été tué ; Lui, qui a manifesté l’amour miséricordieux du Père, n’a reçu aucune miséricorde ; Lui, qui a soulagé les pécheurs du fardeau de la condamnation, a été condamné à la croix. Le Prince de la Paix, qui avait délivré une femme adultère de la fureur violente des pierres, gît enfoui derrière une grosse pierre. Ce rocher, obstacle insurmontable, était le symbole de ce que les femmes portaient dans leur cœur, le terme de leur espérance : contre lui tout s’était brisé, avec le sombre mystère d’une douleur tragique qui avait empêché leurs rêves de se réaliser”.
“Fratelli e sorelle, questo puo’ accadere anche a noi – ha quindi aggiunto Francesco -. A volte sentiamo che una pietra tombale e’ stata pesantemente poggiata all’ingresso del nostro cuore, soffocando la vita, spegnendo la fiducia, imprigionandoci nel sepolcro delle paure e delle amarezze, bloccando la via verso la gioia e la speranza. Sono ‘macigni della morte’ e li incontriamo, lungo il cammino, in tutte quelle esperienze e situazioni che ci rubano l’entusiasmo e la forza di andare avanti: nelle sofferenze che ci toccano e nelle morti delle persone care, che lasciano in noi vuoti incolmabili; li incontriamo nei fallimenti e nelle paure che ci impediscono di compiere quanto di buono abbiamo a cuore; li troviamo in tutte le chiusure che frenano i nostri slanci di generosita’ e non ci permettono di aprirci all’amore; li troviamo nei muri di gomma dell’egoismo – sono veri muri di gomma – e dell’indifferenza, che respingono l’impegno a costruire citta’ e societa’ piu’ giuste ea misura d’ homme; nous les retrouvons dans tous les désirs de paix brisés par la cruauté de la haine et la férocité de la guerre”. “Quand nous vivons ces déceptions, nous avons la sensation que beaucoup de rêves sont destinés à être brisés et nous aussi, nous nous demandons avec angoisse : qui va-t-elle nous ruiner ? la pierre du tombeau ? ». Pourtant, a poursuivi le Pape, « ces mêmes femmes qui avaient l’obscurité dans le cœur nous témoignent de quelque chose d’extraordinaire : en levant les yeux, elles ont remarqué que la pierre était déjà roulée, même si elle était très grande”. “Voici la Pâque du Christ, voici la force de Dieu : la victoire de la vie sur la mort, le triomphe de la lumière sur les ténèbres, la renaissance de l’espérance dans les décombres de l’échec. C’est le Seigneur, Dieu de l’impossible qui, pour toujours, a roulé la pierre et a commencé à ouvrir nos tombeaux, pour que l’espérance n’ait pas de fin. C’est donc vers Lui que nous devons, nous aussi, lever notre regard. »
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