Une nouvelle voix demande l’arrêt des combats. Le pape François a appelé mercredi 20 septembre, depuis le Vatican, “toutes les parties impliquées et la communauté internationale à faire taire les armes et à tout mettre en œuvre pour trouver des solutions pacifiques (…)”. Mardi, l’Azerbaïdjan a lancé une nouvelle offensive militaire dans le Haut-Karabakh, trois ans après une guerre qui avait entraîné une défaite militaire de l’Arménie. Suivez notre direct.
Bakou pose ses conditions. Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a déclaré mercredi, “que les mesures anti-terroristes seront interrompues si les séparatistes arméniens déposent les armes et sont désarmés”, selon un communiqué de la présidence publié à l’issue d’un appel téléphonique avec le secrétaire d’État américain, Antony Blinken.
L’ONU appelle à un “arrêt immédiat des combats”. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a demandé “la désescalade et le strict respect du cessez-le-feu de 2020 et des principes du droit international humanitaire”.
Au moins 29 morts. Depuis mardi, les combats ont fait au moins 29 morts. Les séparatistes ont signalé 27 morts, dont deux civils, et plus de 200 blessés, tandis qu’environ 7 000 habitants de 16 localités ont été évacués. L’Azerbaïdjan a rapporté que deux civils avaient été tués dans les zones sous son contrôle. Les séparatistes affirment que plusieurs villes du Haut-Karabakh, y compris la capitale Stepanakert, sont visées par des “tirs intensifs”qui touchent également des infrastructures civiles.
Une “agression de grande ampleur”. L’Arménie a dénoncé cette offensive menée dans le but de “nettoyage ethnique”. Elle a assuré ne pas avoir de troupes au Haut-Karabakh, laissant entendre que les séparatistes étaient seuls face aux soldats azerbaïdjanais. Erevan estime que c’est à la Russie, en tant que garante d’un cessez-le-feu de 2020 avec des forces de maintien de la paix sur le terrain, d’intervenir pour “arrêter l’agression azerbaïdjanaise”.
Moscou appelle à l’arrêt des combats. La Russie a appelé mercredi à “cesser immédiatement l’effusion de sang, mettre fin aux hostilités et arrêter les pertes civiles” dans la région. Moscou demande un retour aux accords négociés sous son égide qui ont abouti en 2020 à un cessez-le-feu, mais pas à un accord de paix.
