Le Paradoxe des Oppositions : Les Climatosceptiques face aux Catastrophes Naturelles

Le Paradoxe des Oppositions : Les Climatosceptiques face aux Catastrophes Naturelles

Le nombre croissant de catastrophes naturelles et de preuves scientifiques accumulées suscite paradoxalement une virulence accrue des oppositions. On constate en effet que ce ne sont pas dans les zones les plus touchées par le réchauffement que l’on trouve le moins de climatosceptiques. Au contraire, lorsqu’il y a des événements tels que des inondations ou de grands incendies, les positions se figent et deviennent des repères d’identité de part et d’autre. Olivier Klein analyse ainsi que les personnes qui incarnent, même de manière indirecte, les positions officielles deviennent des cibles d’attaques.

Nous vivons actuellement une période très morale où chacun a le sentiment d’être seul dans le camp du bien et que les autres veulent s’attaquer à sa liberté de travailler, de lui retirer sa voiture ou de lui interdire de profiter de ses loisirs comme bon lui semble. Ce sentiment de lutte entre le Bien et le Mal est souvent accompagné de violence.

Face à ces attaques méprisantes ou au besoin constant de leur répondre sur les réseaux sociaux, les défenseurs de l’environnement sont devenus des cibles privilégiées dans un contexte qui se cristallise et se radicalise. Malheureusement, seule la violence en sort gagnante.

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