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Le parquet poursuit une femme pour avoir tweeté une fausse vidéo de mineurs migrants | Catalogne

Le parquet poursuit une femme pour avoir tweeté une fausse vidéo de mineurs migrants |  Catalogne
Deux mineurs migrants, à l’entrée du premier centre d’accueil d’Hortaleza.Jaime VILLANUEVA

Le parquet de Barcelone a poursuivi une femme pour avoir diffusé une vidéo sur Twitter montrant des mineurs migrants présumés agressant un enseignant. Cependant, la scène vue sur les images s’est en fait produite au Brésil et non en Espagne. Le procureur pour crimes de haine à Barcelone accuse désormais la femme, une habitante de Sant Joan Despí, d’avoir porté atteinte à “la dignité des personnes pour des motifs de discrimination liés à la nation ou à l’origine nationale”.

Le 13 juin 2019, RMMC a publié un message accompagnant la vidéo sur Twitter. “Je vous envoie une vidéo d’un centre éducatif pour les immigrants [sic] mineurs qui entrent illégalement en Espagne. Je vous prie de le diffuser afin que l’Espagne sache une fois pour toutes comment ils nous remercient de les avoir accueillis”. et rire d’un air moqueur.

“Je vous prie de le diffuser afin que l’Espagne sache comment elle nous remercie de l’avoir accueilli”, a-t-il écrit.

La vidéo a eu un large écho sur Twitter. Dans ce message et bien d’autres, il est toujours dit que la scène a été réalisée par des “menas” (mineurs migrants). Grenade a également été désignée comme un endroit possible où les événements se sont produits. Divers médias ont déjà précisé que les événements s’étaient en fait produits dans une école de São Paulo. Le procureur Miguel Ángel Aguilar ajoute que “l’enquête policière a permis de vérifier” que les événements se sont réellement produits au Brésil et que par conséquent “ils n’ont rien à voir avec des mineurs qui ont émigré [sic] En Espagne”.

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Le procureur accuse la femme d’avoir cherché, par un message “choquant”, “à établir un lien entre une violence présumée en classe et des mineurs non accompagnés qui viennent en Espagne”. Son objectif n’était autre, insiste-t-il, que “de les dénigrer, en les associant de manière générale à des actes incivils, violents et irrespectueux de l’autorité du corps enseignant”. La diffusion de la fausse vidéo contribue à « réveiller ou aggraver les préjugés et les stéréotypes au sein de la population » à l’encontre d’un groupe « particulièrement vulnérable », ce qui risque de « générer des sentiments de rejet et d’hostilité sociale à son égard ».

Le procureur estime que la femme a tenté de “dénigrer” un groupe “vulnérable”

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L’enquête commence à partir d’une plainte du syndic de Barcelone de Greuges. Les Mossos ont identifié diverses personnes qui avaient diffusé la vidéo à Cuenca, León, Grenade et Madrid. Le procureur de Barcelone a donné un transfert à ses collègues de ces provinces afin qu’ils puissent également enquêter sur les faits. La femme a accepté son droit de ne pas témoigner et fait maintenant face à un procès pour crime contre les droits fondamentaux.

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