Le parquet révoque le commissaire de Mondialpol: il y a un engagement d’augmenter les salaires de 20% à partir de septembre et de 38% à partir de 2026

Le parquet révoque le commissaire de Mondialpol: il y a un engagement d’augmenter les salaires de 20% à partir de septembre et de 38% à partir de 2026

2023-08-14 16:23:36

Le procureur de Milan a révoqué le contrôle judiciaire contre Lookout 2 Mondialpol, mis en service depuis la mi-juillet pour exploitation par le travail et embauche illégale. L’enquête du procureur adjoint Paolo Storari et de l’unité Pef de la Guardia di Finanza de Milan en juillet a révélé salaire à partir de 5,3 euros de l’heure (930 euros bruts par mois et 650 euros nets), conformément à la convention collective nationale Sécurité privée récemment rénové avec les signatures CGIL, CISL et UIL mais conservé inconstitutionnel car ils ne garantissent pas “une existence libre et digne”. Les justiciers étaient astreints à un certain nombre d’heures de extraordinaire « anormaux » afin de « garantir un minimum de survie » et ceux qui avaient des « griefs » ont été soumis à de « véritables actes de représailles tacites ». Aujourd’hui, le géant de la sécurité privée de Côme, avec un chiffre d’affaires de près de 210 millions d’euros et 4 742 employés, a annoncé qu’il allait augmenter les salaires de ses employés dans le 20% à partir du 1er septembre dans « une voie progressive qui conduira à une augmentation 38% à l’expiration de la CCNL prévue pour le 1er avril 2026″.

Le 13 juillet, le procureur de la République a nommé un administrateur judiciaire chargé d’assister l’entreprise et de procéder au “régularisation des travailleurs” qui se trouvent dans une “situation d’exploitation de l’état de besoin”. Car il aurait été inutile « d’enlever les têtes de l’entreprise sans rien changer à la système d’organisation» au sein duquel aussi « les nouveaux venus se retrouveraient dans les mêmes conditions toxique et le système illicite serait destiné à se perpétuer ». Face à la décision de l’entreprise d’augmenter les salaires de manière structurelle, le parquet a donné son feu vert à la révocation de l’administration judiciaire.

Il y a au moins 41 témoignages de travailleurs de Mondialpol en service entre 2019 et 2021 auprès de divers clients (Poste Italiane, Intesa Sanpaolo, Sicuritalia, Iper, Banco Desio, Fidelitas, Lidl et Kuwait Petroleum Italia) recueillis par les enquêteurs de l’enquête et inclus dans le décret ordonné par le commissaire. Bulletins de paie “entre 850 et 1000 euros par mois heures supplémentaires comprises” pour 200 heures de travail par mois – ont-ils relevé – et “tente au moment de la signature du contrat” ​​de “réduire le salaire horaire de 5 euros de l’heure à 3 euros” . “Sans ça extraordinaire mon salaire n’atteindrait pas 800 euros net », a déclaré un employé aux enquêteurs.

Derrière l’enquête du procureur Storari – la énième après le contrôle judiciaire sur le Services fiduciaires (Sicuritalia Group) qui a été à son tour le point de départ de l’enquête sur la fraude fiscale dans les appels d’offres de longue S avec 42 millions d’euros de saisie conservatoire – il y a l’évolution de la jurisprudence en matière civile du travail devant divers tribunaux, à Milan et à Gênes notamment. En résumé : même s’il existe un contrat national (comme celui des services privés de sécurité et de fiducie) mais que le salaire est “inférieur au seuil de pauvreté absolue” de l’Istat cela “exclut clairement qu’il puisse assurer au travailleur et à sa famille une vie libre et existence digne ». La cour d’appel de Milan le 24 janvier 2023, par exemple, a condamné conjointement Au m – la société de transport public milanaise – et le sous-traitant Ivri Services Fiduciaires indemniser quatre chefs d’entreprise de plusieurs milliers d’euros qui contestaient des masses salariales de 950 euros bruts par mois travaillant 173 heures en équipes de nuit de plus de 11 heures chacune. « Il est aisé de constater – écrivent les juges – que la rémunération […] elle tombe clairement en dessous du seuil de pauvreté ». Un principe du droit du travail qui, pour le parquet de Milan, est devenu «l’espion» des embauches illégales et des violations du code pénal.

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