On pouvait compter la gamme de modèles italiens Alfa Romeo sur les doigts d’une main ces dernières années. Cependant, une offensive se prépare sous l’égide du groupe Stellantis, qui apportera de nombreuses innovations. En plus de celles déjà dévoilées (petit SUV Tonale et crossover urbain Junior), de nouvelles générations de pièces existantes sont en préparation – le SUV Stelvia et, surtout, la berline de caractère Giulia.
Sa survie à une époque qui n’aime pas trop ces organismes traditionnels mérite de nombreux éloges. Mais il semblerait que le PDG d’Alfa, Jean-Philippe Imparato, prenne la nouvelle Giulia (et surtout sa version sportive QV) comme son propre enfant. Deux ans avant la première officielle, il ne parle que de superlatifs.
La prochaine Giulia reposera sur la plateforme STLA Large. Sur cette base technique, on dit que les voitures de sport sont capables d’accélérer jusqu’à 100 km/h en deux secondes environ. L’architecture étant avant tout destinée aux voitures électriques, la Giulia devrait recevoir une version électrique d’une puissance d’environ 1000 chevaux et d’une batterie de 118 kWh qui promet une autonomie de plus de 800 kilomètres. Et grâce à l’architecture 800V, vous pourrez le recharger de 20 à 80% en 18 minutes.
Photo : Alfa Roméo
La Giulia restera la pièce maîtresse de la gamme de modèles Alfa.
Mais maintenant, ça devient intéressant. La plateforme permet toujours l’intégration de moteurs à combustion interne. Par exemple, la sœur Dodge Charger Daytona, qui a été la première à recevoir cette base technique, est capable d’un moteur six cylindres en plus d’une voiture électrique. Et il n’a pas exclu sa présence sous le capot de Giulia Imparato, bien au contraire, il est enclin à une telle variante. Mais tout dépendra des règles législatives concernant la norme Euro 7.
Imparato a en outre fait savoir que la Giulia ne deviendra pas une autre voiture surélevée suivant le modèle des SUV et des crossovers. Elle promet un centre de gravité bas et une silhouette à mi-chemin entre une berline et un break. Il ne veut même pas entendre parler de technologies modernes inutiles. “Nos clients ne veulent pas d’un écran d’infodivertissement d’un mètre de large ou de 200 systèmes d’assistance numérique dans leur voiture. Ils n’ont pas besoin de connaître la météo trois semaines à l’avance. Tout ce qu’ils veulent, c’est s’amuser au volant.
Photo : Alfa Roméo
De grands écrans et d’innombrables assistants intelligents ? Ils ne veulent même pas en entendre parler chez Alfa…
Et c’est exactement ce que Giulia a à offrir à la nouvelle génération. Non seulement en version thermique, mais aussi en version électrique. La direction d’Alfa affirme que dans le cas d’une voiture électrique, elle ne se soucie pas du son artificiel du moteur à combustion, mais les ingénieurs peuvent imaginer que vous ressentiriez une sorte de vibration dans la voiture dans le cadre du feedback, ou même changer régulièrement de vitesse individuelle.
Avant même la Giulia, le SUV nouvelle génération Stelvio sera présenté l’année prochaine. En 2027, il faut s’attendre à un SUV électrique encore plus gros qui veut concurrencer le Porsche Cayenne. La charismatique marque italienne continue de spéculer sur un monospace familial pour le marché chinois, et ne s’oppose pas au retour de l’emblématique Spider. Cependant, le bon moment pour de tels « projecteurs » viendra lorsqu’au moins cinq modèles grand public et bien vendus seront disponibles.
2024-05-11 09:00:00
1715411636
#patron #dAlfa #nous #fait #plaisir #Nouveau #modèle #Pas #SUV #technologie #ennuyeuse #joyau #conduite #est #route #peutêtre #avec #moteur #cylindres