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Le patron de l’organisation Estanguet à propos de la mauvaise humeur

by Nouvelles

2024-07-25 19:30:14

Sie haben sich vom Kanu-Goldmedaillengewinner in den Cheforganisator der Olympischen Sommerspiele in Paris verwandelt. Wie kam das?

Mein Leben ist mit den Olympischen Spielen fest verschmolzen. Als ich zehn Jahre alt war, habe ich sie im Fernsehen gesehen. Damals entstand der Traum, einmal daran teilzunehmen. Ich habe es geschafft! Ich hatte immer eine sehr starke Beziehung zu den Olympischen Spielen. In Barcelona war ich Zuschauer, in Atlanta hat mein Bruder eine Medaille gewonnen. Ich habe viermal an den Olympischen Spielen teilgenommen und dreimal Gold gewonnen. Dann wurde ich in das Olympische Komitee für Frankreich gewählt, und irgendwie lag es in der Logik der Dinge, dass ich heute die Spiele organisiere.

Geht das so einfach, vom Leistungssportler zum Organisationstalent?

Nein, ich weiß, es ist ein außergewöhnliches Abenteuer für mich. Ich habe so etwas noch nie erlebt, ich habe die Schlüsselstellen in Staat und Verwaltung erst kennenlernen müssen, mit denen ich vorher nicht vertraut war. Ich kannte die Präfekten nicht, ich kannte die Minister nicht. Sie haben mir zugehört und sich in den Dienst des Sports gestellt. Ich möchte unbedingt, dass diese Spiele den Sport voranbringen und dass die Athleten an vorderster Stelle stehen.

Wie hat die Zusammenarbeit mit den Behörden geklappt?

Ich habe keine politischen Ziele, ich habe keine Ambitionen, die darüber hinausgehen, Frankreich zum Strahlen zu bringen und die Athleten zu begeistern. Deshalb bin ich wirklich sehr dankbar für jegliche Unterstützung, die sie mir gegeben haben. Alle Beteiligten haben uns ermöglicht, heute erfolgreich zu sein, weil es eine kollektive Arbeit gab. Mein Stil ist der eines Sportlers: Ich bin ehrgeizig, ich mache daraus keinen Hehl. Das heißt, ich bin anspruchsvoll, ich möchte gewinnen. Die Organisation der Spiele ist ein bisschen wie ein Wettkampf – ich gebe alles, damit es sehr schöne Tage werden. Bei allen Vorbereitungstreffen bringe ich mich so ein. Meine Rolle ist es, der Verwaltung zu sagen: Helft uns dabei.

En tant que joueur actif, Tony Estanguet a remporté sa troisième médaille d’or à Londres en 2012.alliance photographique / dpa

Et vous ne vous voyez pas comme le prochain ministre des Sports ?

Vous souhaitez participer à nouveau à l’organisation des Jeux d’hiver dans les Alpes françaises en 2030 ?

Non, je pense qu’il est important qu’une nouvelle équipe soit constituée. J’ai fait savoir à l’équipe des Jeux d’hiver de 2030 que nous étions disponibles pour les aider à réfléchir à leur dossier, quantifier leur projet et avec toute notre expertise. Je sais déjà que de nombreuses personnes de mon équipe travailleront pour les Jeux d’hiver de 2030.

Ils passent le relais.

Je pense que c’est une bonne chose. Il devrait y avoir quelqu’un de nouveau à la tête du projet qui apporte sa propre personnalité. Mais nos experts en matière de transports ou de construction d’infrastructures, en relations publiques, faciliteront les tâches pour 2030.

Ils viennent de Pau dans le sud-ouest. Il y a actuellement beaucoup de plaintes à Paris concernant les mesures de sécurité et les restrictions de circulation. Pensez-vous que l’ambiance peut encore se transformer en enthousiasme ?

Il est vrai que de nombreux Parisiens et la presse soulignent les aspects négatifs. Ce n’est pas la première fois que c’est comme ça. On l’a vu à Londres, c’est souvent très dur. C’est également difficile car il existe de nombreuses restrictions. Il y a du bruit, les rues sont fermées. Donc je comprends que les gens se plaignent. On a l’impression de ne voir que les limites et non les avantages. Mais mon travail consiste à dire que c’est un événement majeur qui n’arrive qu’une fois tous les 100 ans. Je veux que le festival soit le plus beau possible. Et oui, je suis désolé, mais nous devons accepter le harcèlement et les restrictions pour quelque chose de plus grand, quelque chose qui, je l’espère, transcendera tout le reste. Les gens se souviendront du festival et des images qui, je pense, seront spectaculaires.

Est-ce très important de gagner beaucoup de médailles pour la France ?

Malheureusement oui. Je sais que le succès des Jeux, mon travail, se jugera aussi au nombre de médailles.

La France doit donc figurer dans le top 5 des nations ?

Sinon, les gens diraient que les jeux étaient un peu un échec. C’est terrible parce que nous ne sommes pas impliqués du tout. Nous n’avons aucun contact direct avec les athlètes. Mais cela fait certainement partie de la célébration lorsqu’il y a plus de médailles. Les gens sont plus heureux.



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