Brian Moynihan, directeur général de Bank of America Corp., lors d’une table ronde sur les normes ESG des entreprises au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, le mercredi 18 janvier 2023.
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Banque d’Amérique Le PDG Brian Moynihan a déclaré mardi qu’il ne voyait qu’une légère récession frapper les États-Unis, les consommateurs restant en bonne forme.
“Tout indique une récession relativement modérée compte tenu du montant des mesures de relance qui ont été versées aux gens et de l’argent qu’il leur reste”, a déclaré Moynihan lors de l’appel aux résultats trimestriels de la banque. “En fin de compte, nous ne voyons pas l’activité du côté des consommateurs ralentir à un rythme qui indiquerait cela, mais nous verrions que les clients commerciaux sont plus prudents.”
Moynihan a déclaré que l’équipe de recherche de Bank of America n’a cessé d’appeler à un léger ralentissement à la lumière des hausses de taux agressives de la Réserve fédérale. La banque centrale a relevé son taux d’intérêt de référence à neuf reprises au cours de l’année écoulée pour un total de 4,75 points de pourcentage, le rythme de resserrement le plus rapide depuis le début des années 1980.
La banque prévoit une contraction annualisée du PIB de l’ordre de 0,5 à 1 point de pourcentage au cours des trois prochains trimestres avant de revenir à une croissance positive, a-t-il déclaré.
Moynihan s’est réconforté par un faible taux de chômage et une baisse des salaires, ce qui devrait empêcher l’économie de basculer dans une profonde récession.
“Le fait que le chômage soit encore à 3,5% [indicates] plein emploi plus. Et puis la croissance des salaires ralentit et bascule”, a-t-il déclaré. “Donc, les signes d’inflation diminuent et ils sont toujours là, mais cela se traduit par une activité relativement bonne, nous assistons donc à une légère récession et nous verrons ce qui se passera.”
Bank of America a annoncé mardi des bénéfices et des revenus du premier trimestre qui ont dépassé les attentes grâce à des taux d’intérêt plus élevés. La banque a déclaré que son revenu net d’intérêts – ce qu’elle fait en prêt moins ce qu’elle verse aux clients – a bondi de 25% à 14,4 milliards de dollars au cours du trimestre par rapport à l’année précédente.
“Nos scénarios de stress sont toujours inférieurs à ceux de n’importe qui d’autre en raison de la façon dont nous avons construit l’entreprise pour traverser des problèmes, y compris la pandémie”, a déclaré Moynihan.
