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Le PDG de VIA Rail confirme que Québec est “incontournable” dans un projet de train à grande vitesse

by Nouvelles
Le PDG de VIA Rail confirme que Québec est “incontournable” dans un projet de train à grande vitesse

En visite à Québec pour rencontrer la communauté d’affaires, le PDG de VIA Rail TGF, Martin Imbleau, assure que la capitale nationale est “incontournable” et “impodérable” dans la réalisation d'”un des plus gros chantiers de transport au monde”.

• À lire aussi: Train à grande fréquence: toujours plus de questions que de réponses

Pour confirmer cette importance, M. Imbleau indique qu’un bureau de projet sera aménagé “dans les prochaines semaines” à Québec.

“Québec est un incontournable ou un impodérable du projet. C’est le point de départ ou le point d’arrivée”, explique Martin Imbleau en entrevue avec Le Journal. “C’est un réseau entre Québec et Toronto, donc il n’est pas question d’escamoter quelques portions que ce soit.”

Un TGF devenu TGV maintenant “rapide”

D’abord pensée comme un train à grande fréquence, la liaison entre Québec et Toronto pourrait maintenant être beaucoup plus rapide qu’anticipé.

Les trois consortiums dans la course pour obtenir le contrat doivent présenter d’ici cet été un projet de train pouvant rouler à 200 km/h et un autre pour “vraiment changer le comportement des utilisateurs”.

“L’obsession, c’est de partir de centre-ville à centre-ville et que les temps de trajet soient les plus courts possibles”, martèle M. Imbleau.



Le PDG de VIA Rail TGF, Martin Imbleau, assure que le train qui reliera Québec et Toronto sera le plus rapide possible et que le projet retenu sera au minimum “transformationnel”.

Ce dernier évite même de parler de TGV. “Peut-être qu’on sera plus rapide que bien des TGV”, avance-t-il.

Ce train se raccordera ensuite aux réseaux de transport structurant aux destinations. Québec, qui tarde à développer le sien, sera-t-elle donc pénalisée?

“On a le temps”, rassure Martin Imbleau.

Le choix du consortium se fera à l’automne 2024 et VIA Rail TGF se donnera “environ quatre ans” pour pleinement développer le projet retenu. Les chantiers pourraient être lancés en 2028 et on prévoit 8 à 9 ans de construction.

Laisser le temps au temps

Martin Imbleau ne s’en cache pas, il pilote ce qu’il qualifie “d’un des plus importants projets d’infrastructures au monde”. Le Canada n’aurait rien connu de tel “depuis la construction de la voie maritime du Saint-Laurent” dans les années 1950.

C’est pourquoi le PDG veut “laisser le temps au projet de se développer” et “commencer très lentement pour ensuite aller très rapidement”.

“Il faut éviter de se précipiter de faire des annonces sur des calendriers et des chiffres parce que c’est comme ça qu’on tue des projets”, estime Martin Imbleau. “Moi, je vais être un développeur de projet plate parce que je ne ferai pas d’annonces tout de suite!”

Cette durée dans le temps pourrait confronter le projet à un changement de gouvernement à Ottawa puisque des élections sont attendues entretemps.

Or, le gestionnaire ne croit pas qu’un nouveau parti au pouvoir mettrait en péril la réalisation du train à grande vitesse.

“Soit le projet est requis ou il ne l’est pas, tranche M. Imbleau. Ce n’est pas une lubie politique. […] Moi, j’arrive à la conclusion, avec ce que je sais et ce que je vois, que non seulement il est requis, il est nécessaire urgemment!”

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