Claudio Iglesias renforce la conclusion de La peinture naïve de Manuel Mujica Láinez, un texte initialement publié en fascicules en 1966, puis édité en livre en 2018, avec un épilogue où il écrit : « Qui sait si, pour terminer, la question de l’art naïf et sa définition ne doivent pas rester ouvertes, irrésolues ? je m’aventurerais à donner une unique caractérisation. Ou plutôt un diagnostic : c’est incroyable la quantité de violence qu’une œuvre d’art subit tout au long de sa vie. L’art naïf traite l’idée de l’œuvre d’art sans violence, exige pour l’œuvre un traitement non violent, affectueux, sentimental, protecteur. »
L’auteur de Bomarzo, voyageur et critique d’art reconnu, a rédigé les catalogues de la galerie ouverte en 1963 dans un appartement de Buenos Aires. Cet espace d’art, appelé El Taller, se consacrait principalement à exposer et promouvoir une tendance appelée « art naïf ».un dictionnaire a été réalisé à partir de ces textes,avec l’essai de Mujica Láinez comme prologue. La liste est longue et surprenante, même pour l’époque.
Un peintre apparaît dans l’univers de ce type de peinture, même si ce n’est pas sa seule affiliation, ou peut-être ne s’est-il jamais senti à l’aise avec une étiquette. Ceci est renforcé dans un texte : cet artiste était à la limite de plusieurs générations. Malgré sa tendance à la collectivité, le mouvement et la pensée sur son propre travail ne semblaient jamais s’intégrer complètement à « quelque chose » à chaque instant. C’est pourquoi la figure du solitaire que beaucoup appliquent à son œuvre ne suffit pas. Il était perçu comme le grand solitaire de la peinture nationale.Il disait aussi que « Le témoignage du contour constitue – dans tout système culturel – la veine la plus riche, la plus intense et la plus légitime de sa propre individualité ». Il convient de noter l’impulsion à être entouré qu’il a manifestée dans des groupes très différents, certains plus flous que d’autres : École d’Altamira, Groupe des XX, Café Rubí, ou sa participation à des revues.
Cette empreinte qui se détache sur l’idée de « collectivité » externe, ou, selon les mots de Guillermo Cabrera Infante, ce « incluez-moi à l’extérieur », dépasse les arts visuels. Un artiste apparaît mentionné dans le prologue à l’édition de Ferdydurke de Witold gombrowicz, publiée en 1947, dix ans après sa première parution en polonais, langue originale. Dans ce prologue, l’écrivain arrivé en Argentine de manière préméditée, un voyage avec une commission d’artistes slaves transformé en séjour forcé, écrivit : « Sous la présidence de Virgilio Piñera, distingué représentant des lettres de la lointaine Cuba, en visite dans ce pays, s’est formé le comité de traduction composé du poète et peintre, de l’écrivain Adolfo de Obieta, directeur de la revue littéraire Papeles de buenos Aires et d’Humberto Rodríguez Tomeu, un autre fils intellectuel de la lointaine Cuba. Devant tous ces messieurs et gau
Manuel Mujica Láinez et l’Art Naïf
Claudio Iglesias renforce la conclusion de La peinture naïve de Manuel Mujica Láinez en soulignant que la question de l’art naïf et sa définition reste ouverte.Il propose une caractérisation de l’art naïf comme un art qui traite l’idée de l’œuvre d’art sans violence, exigeant un traitement non violent, affectueux, sentimental, et protecteur.
Manuel Mujica Láinez, auteur de Bomarzo, voyageur et critique d’art reconnu, a rédigé les catalogues de la galerie El Taller à Buenos Aires, ouverte en 1963. El Taller se consacrait principalement à exposer et promouvoir l’art naïf. Mujica Láinez a également rédigé le prologue d’un dictionnaire tiré de ces textes.
Un peintre est évoqué dans le contexte de l’art naïf,bien qu’il ne se soit peut-être jamais senti à l’aise avec cette étiquette. Cet artiste était à la limite de plusieurs générations et avait une tendance à la collectivité. Il était perçu comme le grand solitaire de la peinture nationale. Il affirmait que “le témoignage du contour constitue – dans tout système culturel – la veine la plus riche, la plus intense et la plus légitime de sa propre individualité”. Il a participé à différents groupes, comme l’École d’Altamira, le Groupe des XX, et le Café Rubí.
L’idée de collectivité, illustrée par l’expression “incluez-moi à l’extérieur” de Guillermo Cabrera Infante, dépasse les arts visuels.
FAQ sur Manuel Mujica Láinez et l’Art Naïf
Q : Quel est le rôle de Manuel Mujica Láinez par rapport à l’art naïf?
R : Mujica Láinez a rédigé les catalogues de la galerie El Taller, qui promouvait l’art naïf, et il a écrit le prologue d’un dictionnaire tiré de ces textes.
Q : Quelle est la définition de l’art naïf selon Claudio Iglesias?
R : Iglesias considère l’art naïf comme un art qui traite l’œuvre d’art sans violence, exigeant un traitement non violent, affectueux et protecteur.
Q : Quel est le lien entre l’artiste mentionné et l’art naïf?
R : L’artiste était associé à l’art naïf, mais il ne se sentait peut-être pas complètement à l’aise avec cette étiquette, bien qu’il ait manifesté une tendance à la collectivité.
Q : Où l’idée de “collectivité” se manifeste-t-elle en lien avec l’art naïf?
R : L’idée de collectivité, illustrée par l’expression “incluez-moi à l’extérieur”, dépasse les arts visuels, comme le montre la participation de l’artiste mentionné à différents groupes.