Nouvelles de l’ONS•aujourd’hui, 02:56
Des centaines de Vénézuéliens sont bloqués à la frontière entre le Chili et le Pérou parce que le pays ne leur donnera pas le passage pour retourner dans leur pays d’origine.
La ville frontalière chilienne d’Arica, qui accueille une partie des Vénézuéliens et d’autres migrants, se dit en situation d’urgence. Le Pérou ne veut pas les laisser passer car ils n’ont pas de passeports.
La zone frontalière entre le Chili et le Pérou est située dans l’Atacama, l’un des déserts les plus secs du monde avec des journées extrêmement chaudes et des nuits très froides. Les migrants dorment dans des tentes de fortune et, selon les travailleurs humanitaires, manquent d’eau et d’autres produits de première nécessité, rapporte l’agence de presse AP.
Urgence
Avant-hier, la présidente péruvienne Dina Boluarte a déclaré l’état d’urgence à Tacna, une ville située du côté péruvien de la frontière. Selon elle, la mesure est nécessaire pour arrêter l’afflux de migrants, qui, selon elle, commettent des “actes criminels”.
Le ministre chilien des Affaires étrangères Alberto van Klaveren, Néerlandais de naissance, prévient qu’il existe un “problème humanitaire majeur dans la région” et que la décision de Boluarte accroît les tensions à la frontière.
Humanitaire corridor
La Chambre des communes chilienne réclame un corridor humanitaire par lequel les Vénézuéliens peuvent retourner en toute sécurité dans leur patrie.
Les Vénézuéliens ont fui leur pays à cause de la situation politique et de la grande pauvreté. Une grande partie de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Pourtant, il y a des réfugiés vénézuéliens qui veulent rentrer. Selon les recherches du Centre des migrations mixtes, les principales raisons sont le manque de perspectives et d’intégration dans le pays vers lequel ils ont fui. Leur famille et leurs amis leur manquent aussi.
2023-04-28 03:56:16
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