Le pétrole chute de 6% alors que les craintes de perturbation de l’approvisionnement énergétique s’estompent

Les prix du pétrole ont chuté de 6% aujourd’hui, soit plus de quatre dollars le baril, après que la frappe dirigée par Israël contre l’Iran en début de semaine a évité les installations pétrolières et nucléaires de ce pays et n’a pas provoqué de perturbation de l’approvisionnement énergétique.

Les contrats à terme sur le brut Brent ont chuté de 4,63 dollars, ou 6,09%, pour atteindre 71,42 dollars le baril au moment du règlement, tandis que les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate ont chuté de 4,40 dollars, ou 6,13%, à 67,38 dollars le baril.

Les contrats à terme sur le Brent et le West Texas Intermediate ont enregistré à l’ouverture leurs niveaux les plus bas depuis le 1er octobre.

Phil Flynn, analyste principal de Price Futures Group, a déclaré : « C’est clairement le meilleur exemple de l’impact du marché sur les gros titres. Nous avons encore beaucoup de risques géopolitiques. »

Les deux indices de référence ont augmenté de 4 % la semaine dernière dans des échanges volatils, les marchés étant affectés par l’incertitude concernant les élections américaines du mois prochain et l’ampleur de la réponse israélienne à l’attaque de missiles iraniens du 1er octobre.

Des dizaines d’avions militaires israéliens ont mené trois vagues de frappes avant l’aube samedi, ciblant des installations de fabrication de missiles et d’autres sites près de Téhéran et dans l’ouest de l’Iran, lors du dernier échange de bombardements dans le conflit qui s’intensifie entre les deux pays.

Les analystes de Citigroup, dirigés par Max Layton, ont déclaré dans une note que le groupe avait abaissé son objectif de cours du Brent pour les trois prochains mois, le faisant passer de 74 dollars à 70 dollars le baril, en tenant compte de la prime de risque plus faible à court terme.

Le mois dernier, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, l’OPEP+, ont maintenu leur politique de production pétrolière inchangée, avec notamment un plan visant à commencer à augmenter la production à partir de décembre. Le comité ministériel conjoint du groupe se réunira le 1er décembre, avant la réunion complète de l’OPEP+.