Le pétrole se stabilise dans un contexte de tensions au Moyen-Orient et d’attentes d’approvisionnement en Libye

Les prix du pétrole se sont stabilisés, avec le début des échanges le premier jour du dernier trimestre de l’année, après que les attentes du retour des approvisionnements libyens aient permis d’atténuer l’impact des risques géopolitiques au Moyen-Orient.

Le pétrole brut Brent de décembre s’échangeait à près de 72 dollars le baril, après avoir terminé lundi en légère hausse, le WTI étant au-dessus de 68 dollars. L’armée israélienne a déclaré avoir lancé des raids ciblés contre des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban. La Libye s’apprête à rétablir sa production après que les deux gouvernements rivaux sont parvenus à un compromis, selon des sources proches du dossier.

Le brut Brent mondial a chuté de près de 17 % au dernier trimestre et est désormais en baisse depuis le début de l’année. Les attentes selon lesquelles l’OPEP+ mettrait en œuvre des plans de restauration de la production, ainsi que le ralentissement en Chine – même après l’annonce du plan de relance massif la semaine dernière – ont affecté les prix.

L’OPEP+ tiendra une réunion de suivi en ligne demain, mercredi, alors que l’alliance se prépare à augmenter sa production. Le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak a déclaré la semaine dernière que le groupe commencerait à rétablir les approvisionnements en décembre et qu’il ne discutait pas de nouvelles propositions.

Israël a intensifié ses attaques contre le Hezbollah au Liban depuis qu’il a tué vendredi le chef du groupe soutenu par l’Iran. Les prix du pétrole n’ont pas encore réagi à la hausse, car la production et le transport de pétrole brut au Moyen-Orient n’ont pas été affectés par les hostilités.