Depuis quand ce phénomène existe-t-il et s’est-il encore accentué avec le Covid et l’explosion du télétravail ?
On en a parlé dès 2001 avec l’effet TGV, il y avait alors des reportages sur ces cadres dynamiques qui vivaient entre Paris et Marseille. Cela ne concernait qu’une élite professionnelle mais aussi des artistes ainsi que des retraités qui s’offraient une villégiature en Provence. Avec le Covid sont apparus ceux que les agents immobiliers appellent les bi-résidentiels.
On a vu alors arriver des actifs pour lesquels Marseille est la résidence semi-principale, c’est-à-dire que c’est là qu’ils vivent et que leurs enfants sont scolarisés, Paris devenant une destination ponctuelle, du lundi au jeudi en général. Ces bi-résidentiels ont pour certains les moyens de garder un pied à terre parisien ou d’être à l’hôtel, d’autres se débrouillent dans des colocations tournantes ou dorment sur le canapé des amis.
Marseille, et la Provence, sont-elles les zones les plus prisées pour ces doubles vies ?
Après le Covid, des métropoles régionales comme Nantes ou Rennes ont été très prisées, tout comme Bordeaux qui avait explosé dès 2017 en étant plus qu’à deux heures de TGV de Paris. Concernant Aix et Marseille, les sites d’immobilier les placent toujours dans le top 3 national, mais les 3 heures de train sont un petit frein, c’est un peu trop pour faire l’aller-retour dans la journée.
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