2024-08-28 01:00:00
Ouverture de saison, samedi ensoleillé 19 août de l’année dernière. Les poulains jouent pour les Souabes bavarois. Le Borussia Mönchengladbach se déplace chez le FCA à Augsbourg. Un spectacle de huit buts, et le dernier but à la 90e plus sept minutes. Match sauvage, match nul dramatique. Mais ce n’était pas seulement sauvage et dramatique dans le stade. Egalement avant d’entrer dans l’arène lors du coup de pied.
Après le coup de sifflet final du match, une photo de la Fanhilfe de Mönchengladbach a circulé sur les « réseaux sociaux ». Bien visible : un impact de balle dans un bus de supporters Gladbach, un fourgon de neuf voitures, directement dans le losange du logo du club, au-dessus de l’essieu arrière. Une attaque de desperados ennemis ? En tout cas, une affaire survenue samedi dernier Deutschlandfunk a été reconstruit. Titre : »Tourné lors d’un match de Bundesliga. Débat sur les forces spéciales dans le football.
Le rythme entre ultras et hools peut être parfois rude, mais les armes à feu et les projectiles tirés ne font pas partie du répertoire des échanges physiques d’opinions. C’est bien comme ça. Mais qui était le pistolero et qui était le tireur ? La clarification est venue plus tard.
C’était un uniforme des forces spéciales. L’un des soi-disant commandements de soutien de la police bavaroise, l’USK. Une unité Rambo qui rend visite aux équipes de première et deuxième division de l’État libre, match après match. Comme une escouade pour les choses dures, comme un corps pour les gestes menaçants et l’alarmisme. Et les USK tirent de manière sauvage et spectaculaire dans la région ? Certes, pas vraiment. Dans des cas individuels, comme Maximilian K.
Cela n’est pas resté impuni, du moins pas complètement. Les charges retenues contre le parquet devant le tribunal régional d’Augsbourg : « Atteintes corporelles dangereuses au cours de l’exercice de fonctions » et « Dommages matériels ». Verdict jeudi il y a une semaine : un an et huit mois de prison, deux ans avec sursis. La décision d’un juge signifie que le soi-disant statut de fonctionnaire du policier pistolet a disparu. Alors tout va bien ? Pas du tout.
Les collègues de l’USK invités comme témoins semblaient s’être coordonnés entre eux, ont rapporté des représentants du Fan Aid d’Augsbourg. Les assistants des fans ont observé et documenté le processus de trois jours. La version presque identique de l’incident n’est pas passée inaperçue, même auprès du juge et du procureur. Sans preuve d’accord, il n’y a pas d’infraction, pas de fausse déclaration pénale.
La version judiciaire ressemble à ceci : un quatuor d’officiels de l’USK s’ennuyaient devant le stade, dont Maximilian K. Le groupe de quatre passait le temps avec une sorte de “bataille d’eau”. Le condamné s’est senti « déclenché » à un moment donné lorsqu’un collègue a pointé sur lui un « pistolet pulvérisateur ». Sans plus attendre, il a sorti son arme de service et a tiré. La balle n’a probablement raté la tête du joueur américain que de quelques centimètres et a touché le bus du supporter. Avant le début du procès, on parlait d’un coup de feu tiré pour ainsi dire par accident. En fin de compte, les circonstances exactes de la fusillade restent floues. Un régal : le juge qui présidait était Christoph Kern. Il est également président de la Fédération bavaroise de football (BFV) depuis plus de deux ans, successeur de Rainer Koch, officiel de longue date.
Il n’y a pas que les supporters militants d’Augsbourg et de Gladbach qui pensent qu’il s’agit d’une « union personnelle malheureuse ». Indépendamment de cela. Ce serait bien de pacifier le stade et ses abords. Les passants organisés réclament par exemple : des organismes d’enquête indépendants sur les violences policières, une identification obligatoire pour les services d’urgence, la fin des marches de l’USK à Kicks. Pas seulement en début de saison.
#Pistolero #lUSK #quotidien #Junge #Welt #août
1724819400