(Ottawa) Le plafond de 1000 visas de résidence temporaire qui avait été fixé pour l’accueil des Gazaouis ayant de la famille au Canada sera augmenté.
Le ministre fédéral de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, a confirmé lundi que les mesures spéciales seraient disponibles pour un plus grand nombre de personnes.
« Nous allons effectivement augmenter le nombre de personnes qui pourront quitter Gaza », a-t-il affirmé à la Chambre des communes en réponse à la question de la néo-démocrate Jenny Kwan.
Un problème de taille demeure : le gouvernement canadien doit composer avec le fait que les Gazaouis sont coincés dans l’enclave assiégée par les forces israéliennes, a-t-il rappelé.
« C’est quelque chose qui relève des affaires des autres gouvernements. Nous les supplions de laisser ces personnes sortir », a plaidé le ministre Miller.
Dès qu’il a dévoilé le programme d’accueil temporaire, le 21 décembre dernier, il a insisté sur le fait que ces mesures étaient appelées à évoluer.
L’abandon de la limite de 1000 personnes avait été réclamé par des groupes humanitaires comme Canadiens pour la justice et la paix au Moyen-Orient.
Le groupe avait dénoncé l’asymétrie entre ce programme et les mesures de voyage d’urgence mises sur pied pour accueillir les Ukrainiens.
Au début du mois de février, 967 demandes de visa de résidence temporaire étaient en traitement.
« Selon ce que j’en sais, près de 2000 proches à Gaza attendent toujours de recevoir un code d’IRCC [Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada] pour renouer avec leur famille au Canada », a déclaré lundi la députée Jenny Kwan.
« De toute évidence, le plafond arbitraire de 1000 pose problème », a-t-elle complété.
Les mesures spéciales de demandes de visa de résident temporaire s’appliquent aux Palestiniens qui :
- vivent à Gaza ;
- sont membres de la famille d’un citoyen canadien ou d’un résident permanent du Canada qui vit, ou qui a l’intention de vivre, au Canada ;
- seront pris en charge au Canada par le citoyen canadien ou le résident permanent du Canada pour une période d’un an.