2024-08-20 19:46:33
43 lignes, soit 325 mots, auraient été plagiées par Mircea Geoană, dans sa thèse de doctorat, qu’il a rédigée il y a 20 ans. C’est du moins ce qui ressort du rapport de la Commission d’éthique, publié récemment. La journaliste Emilia Șercan, qui a accusé le secrétaire adjoint de l’OTAN de plagiat, a critiqué la décision de la commission.
Au milieu de cette année, Emilia Șercan a révélé dans PressOne que le secrétaire adjoint de l’OTAN, Mircea Geoană, avait plagié en traduisant les livres de deux anciens présidents américains : Bill Clinton et George W. Bush. D’après ses calculs, 79 pages ont été copiées, sur les 279. Suite aux accusations, le document a été analysé par un comité de l’Académie des Sciences Économiques qui a déclaré que Geoană n’avait copié que 43 lignes.
La commission d’éthique de l’ASE a innocenté Mircea Geoană dans le cas de plagiat. Comment le laver ? Simple! Il a fait appel à des traducteurs agréés car les enseignants du comité d’éthique ne connaissent probablement pas l’anglais et avaient donc besoin de traducteurs. Ainsi, le minimum de 78 pages plagiées par traduction, qui représentaient environ 20 % de la thèse, s’est transformé en 4 % (en réalité, en 0,36 %, ndlr). Le système piétine une fois de plus les preuves et surtout l’intégrité de l’environnement académique pour valider son homme, a écrit Șercan sur sa page Facebook.
Du texte du rapport de la commission, il ressort que « le plagiat se retrouve dans la thèse de doctorat de ………………., en s’appropriant et en présentant comme sa création personnelle, un nombre d’environ 43 lignes (325 mots, ce qui représente 0,36% de la thèse”. La réponse d’Emilia Şercan a été : “Ils l’ont lavé !”
Mircea Geoană a obtenu son doctorat en juillet 2005 à l’ASE avec la thèse « Évolutions dans la zone de l’Atlantique Nord. Conclusions pour l’intégration de la Roumanie dans les structures euro-atlantiques”.
A LIRE AUSSI :
#plagiat #plusieurs..
1724172512