Le plaignant d’Alves : “Je ne veux pas d’argent, je veux la justice”

Le plaignant d’Alves : “Je ne veux pas d’argent, je veux la justice”

2024-02-07 00:21:52
Je ne voulais pas signaler. Ils l’expliquèrent d’abord à son cousin et à son ami. Plus tard, les responsables de la discothèque Sutton ainsi que les Mossos d’Esquadra qui s’occupaient d’elle. C’est à l’un des agents que la jeune femme qui a finalement dénoncé Dani Alves pour agression sexuelle, à qui le matin même, le jour du viol, a dit : “Je ne veux pas d’argent, je veux justice”. Le fonctionnaire, en civil, s’est rendu dans les locaux de la rue Tuset à Barcelone après que la victime ait accepté, sur l’insistance de ses deux compagnons et du chef de salle, d’alerter la police. Ce dernier l’a vue pleurer, en compagnie d’un portier et des deux autres jeunes femmes. Il s’est approché pour voir ce qui se passait et elle lui a dit qu’ils l’avaient forcée, après avoir accédé « volontairement » aux toilettes d’une cabine. Ce n’est que lorsque le Brésilien a quitté l’espace qu’il lui a dit que c’était lui. Votre plus grande peur : « Personne ne me croira » ou « ils vont penser que je cherche de l’argent ». Elle a transmis cela à tous ceux qui lui parlaient pour essayer de la convaincre de ne pas rentrer chez elle, ce qu’elle voulait faire. “J’étais sous le choc, je n’arrêtais pas de pleurer”, se souviennent les employés du club et les policiers eux-mêmes. Ce matin-là, du 30 au 31 décembre 2022, une ambulance l’a emmenée à l’Hospital Clínic, où elle a été soignée. Le lendemain, des agents du Corps catalan se sont de nouveau rendus à la discothèque pour recueillir des preuves. Parmi eux, des empreintes des deux dans l’évier susmentionné. Il reste également de l’ADN. L’Unité centrale des agressions sexuelles (UCAS) a alors été activée et a pris en charge le dossier. Son plus haut responsable a détaillé ce mardi, lors de la deuxième séance du procès de la Brésilienne, que sa plus grande crainte était “que son nom soit révélé, que son identité soit connue et qu’on ne la croie pas”, surtout à cause de qui l’agresseur était. : un personnage bien connu. Nouvelles liées standard Non Alves demande l’annulation de son procès pour viol pour violation des droits Elena Burés La défense brésilienne reproche le procès parallèle et les “fuites” ainsi qu’une enquête “dans son dos” Malgré le fait que, le commandement a souligné “Il a finalement décidé de le faire parce que cela était déjà apparu dans les médias”, et ABC a rapporté que les Mossos enquêtaient sur Alves pour l’agression sexuelle présumée du 31 décembre. Date à laquelle l’ancien ailier du Barça a assuré à ce média qu’il était passé par les locaux, mais “pour une courte période” et qu’il ne s’y était “rien passé”. De plus, il a demandé quelle était la « plainte » portée contre lui. Après la publication de la nouvelle, son entourage a indiqué qu'”il prenait déjà des mesures contre ces fausses informations”, avance ce journal. Parallèlement, dans sa première déposition, la jeune femme “a eu une crise d’angoisse” et “s’est effondrée à plusieurs reprises”, comme l’a détaillé un autre policier devant le tribunal de l’article 21 cet après-midi. Après ce qui s’est passé, une lettre a été envoyée au tribunal, étant donné que le rapport allait être retardé – “parce qu’il fallait recueillir des déclarations de témoins” -. Arrestation organisée Le document contenait à la fois “la déclaration de la victime” et qui était “la personne signalée”, et que les Mossos allaient “poursuivre l’enquête”. Ce matin-là, l’un des agents avait déjà contacté le plus haut commandement opérationnel de Barcelone pour savoir “comment procéder”, en raison de “l’importance publique de l’auteur présumé”. Dans les jours qui ont suivi, les enquêteurs ont contacté Miraida Puente, alors avocate d’Alves. “Il s’est rendu au commissariat et a voulu porter plainte, après avoir vu ce qui s’était passé dans les médias”, a déclaré l’un des responsables. L’arrestation ultérieure du Brésilien, le 20 janvier 2023, “a déjà été discutée”. Autrement dit, cela avait été convenu. Lorsqu’on a demandé à l’agent pourquoi il avait procédé de cette façon, il a répondu à la salle : « Sur ordre de son supérieur ». Alves risque jusqu’à douze ans de prison pour avoir violé une jeune fille de 23 ans dans une discothèque de Barcelone. C’est à cette même date que le 15ème Tribunal d’Instruction de Barcelone a ordonné son entrée en prison provisoire – où il se trouve depuis lors – pour l’agression sexuelle. Tous ses appels à la libération en attendant son procès ont été rejetés, non seulement en raison du “risque élevé de fuite”, mais aussi parce que les preuves recueillies par les enquêteurs “permettent d’étayer la commission présumée d’un crime contre la liberté sexuelle”. sur l’une des ordonnances du tribunal de Barcelone. Alves risque désormais une peine de prison allant de neuf ans – à la demande du parquet – à douze ans – à la demande du parquet privé. Ce sera ce mercredi, lors de la dernière séance du procès, qu’il témoignera. Le footballeur alléguera que les relations sexuelles étaient consensuelles, et qu’il était sous l’emprise de l’alcool, ce qui constituerait une circonstance atténuante en cas d’éventuelle condamnation. Cet argument – celui de l’ivresse – a été soutenu ce mardi par des témoins de la défense. Trois des amis avec lesquels il a mangé ce jour-là – un seul d’entre eux est allé à Sutton avec lui – et même sa femme, Joana Sanz, qui a assuré que l’ancien ailier du Barça était rentré chez lui “très ivre” et “sentant l’alcool”.


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