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Le plan de Trump qui fait peur à l’Europe

Le plan de Trump qui fait peur à l’Europe

2024-07-03 01:06:21

L’OTAN ne s’étend pas à l’Est, laissant de côté l’Ukraine et la Géorgie, et négocie avec Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre avec la cession des territoires ukrainiens à la Russie. A l’ordre du jour de Donald Trump C’est le plan visant à mettre fin au conflit qui dure depuis plus de 2 ans. L’ancien président des États-Unis vise un retour à la Maison Blanche lors des élections de novembre 2024 et l’échec de Joe Biden lors du récent débat télévisé a fait monter les prix du magnat.

Le deuxième mandat de Trump aurait des répercussions importantes sur la politique étrangère américaine et en particulier sur le rôle de Washington au sein de l’OTAN, comme le souligne Politico. Ces derniers mois, l’ancien président a dit et répété que la guerre, avec lui à la Maison Blanche, n’aurait jamais commencé.. Sa médiation, a-t-il réitéré, permettrait de mettre un terme aux hostilités dans les 24 heures : des propos accueillis avec scepticisme notamment par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Trump et la paix avec Poutine

En avril, le Washington Post écrivait que Trump soutiendrait la cession de la Crimée et du Donbass à la Russie. Une source anonyme proche de l’ancien président souligne cependant que Trump “serait ouvert” à une solution “qui empêcherait l’expansion de l’OTAN et éviterait un retour aux frontières de 1991 pour l’Ukraine”.

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Ces hypothèses “seraient sur la table. Mais cela ne signifie pas renoncer à d’autres possibilités, y compris la fourniture de grandes quantités d’armes à l’Ukraine”. Les États-Unis, en revanche, sont le principal soutien de Kiev depuis plus de deux ans : en mai, le Congrès a dit oui à un énorme programme d’armement et d’aide de 61 milliards de dollars. Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, vient d’annoncer une nouvelle offre de plus de 2,3 milliards de dollars qui comprend également des intercepteurs de défense aérienne supplémentaires.

La ligne concernant la guerre entre l’Ukraine et la Russie fait partie de la position globale que Trump, s’il était élu, adopterait envers l’OTAN et ses partenaires européens.

Trump à la Maison Blanche, comment l’OTAN évolue-t-elle ?

Si dans le passé le président des États-Unis flirtait avec la possibilité de quitter l’Alliance, cette perspective n’est plus prise en considération. Cependant, une « réorientation radicale » serait poursuivie, pour reprendre les mots filtrés par les conseillers à la sécurité nationale de Trump.

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Les États-Unis continueraient de fournir un parapluie nucléaire à l’Europe, en maintenant des bases en Allemagne, en Angleterre et en Turquie., avec un large déploiement de forces aériennes et navales. Il appartiendrait cependant aux pays européens de s’occuper directement de l’infanterie, des véhicules blindés et de l’artillerie : dans ces domaines, les États-Unis resteraient « à l’arrière » et leur contribution sur le Vieux Continent ne prendrait véritablement de l’importance qu’en cas de conflit. une crise.

Trump, comme on le sait, a sévèrement critiqué les pays qui n’ont pas suffisamment contribué à la défense. commun et jugeait excessif le fardeau qui pèse sur les épaules des Américains. Dans le plan du candidat se profile une OTAN à deux vitesses : quiconque parviendrait à investir 2 % du PIB continuerait de bénéficier du soutien et de la protection américains. Selon les conseillers de Trump, souligne Politico, cette approche ne viole pas l’article 5 du Pacte atlantique, qui engage l’ensemble de l’Alliance à défendre chaque membre attaqué. L’OTAN a récemment publié des chiffres actualisés : actuellement, 23 pays sur 31 atteignent le seuil fatidique des 2 %. Parmi les nations sous la barre, il y a aussi l’Italie.

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Les États-Unis, selon les données mises à jour jusqu’en 2023, dépensent 860 milliards pour la défense et représentent 68 % des dépenses des pays de l’OTAN. Selon Jeremy Shapiro, directeur de recherche au Conseil européen des relations étrangères, 3,5 % du PIB américain est alloué à la défense de l’Europe. Washington dépense pour l’OTAN un montant dix fois supérieur à celui soutenu par Berlin. Toute réduction de l’engagement américain nécessiterait un pas en avant décisif de la part de l’Europe qui, observent les analystes interrogés par Politico, ne serait pas en mesure de combler le vide à court terme.



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