“Le plan Giorgetti est important mais pas suffisant, voici pourquoi”

2024-09-14 19:41:42

“C’est une initiative importante, un bon signal”, l’idée d’agir sur les déductions fiscales pour faire payer moins d’impôts à ceux qui ont des enfantsun objectif vers lequel travaille le ministre de l’Économie Giancarlo Giorgetti en vue du budget. “Cependant, je pense que cela est inefficace pour lutter contre le taux de natalité.” C’est une mesure qui ce n’est pas suffisant selon le pédiatre Italo Farnetaniqui intervient sur le sujet avec Adnkronos Salute et propose sa ‘recette’ contre l’urgence des lits vides : se concentrer sur les emplois, les écoles, les logements et les services.

L’analyse du professeur ordinaire de pédiatrie du Campus Ludes-United de l’Université de Malte part des éléments positifs du « plan Giorgetti ». “Il est important de penser aux allégements fiscaux pour les contribuables ayant des enfants pour deux raisons”, explique-t-il. “Tout d’abord c’est une aide économiquequi démontre également une plus grande attention au monde de l’enfance, parfois négligé dans le passé. Il est clair que lorsque les familles s’agrandissent – souligne le médecin – les besoins et les coûts augmentent avec les enfants. Autrefois, on disait qu’il y avait davantage de « bouches à nourrir », alors qu’aujourd’hui les dépenses augmentent partout. Il suffit de penser au coût des manuels scolaires, évoqué justement en ces jours de rentrée. Il est donc juste que la communauté contribue aux besoins plus importants des familles avec enfants, même si je concentrerais les ressources sur les familles à faible ou moyen revenu, en définissant des limites de revenus précises avec une proportionnalité et une progressivité appropriées. La deuxième raison pour laquelle l’initiative que Giorgetti aurait en tête est importante est politique et sociologique, au sens de justement la famille est valoriséequi, comme le stipule l’article 29 de la Constitution, est une société naturelle. Ceux qui le souhaitent auraient la possibilité concrète de choisir de l’avoir”, explique Farnetani.

Compte tenu de ces prémisses, pour contrer l’hiver démographique “d’autres interventions sont nécessaires“, affirme l’expert. “Le taux de natalité – dit-il – est l’un des principaux indicateurs de l’état de l’économie réelle d’un pays ou d’une région. Ceci est confirmé par le fait qu’en regardant l’évolution démographique, on constate qu’elle n’est pas la même sur tout le territoire national, mais qu’elle est meilleure là où il y a plus de travail, plus de possibilités de logement, de services sociaux et de sécurité socio-travail. À cause de ça bonne performance en matière d’emploiassocié à une amélioration des conditions générales de revenus des familles”, est le premier élément qui, pour Farnetani, “crée une condition favorable aux naissances. Ce n’est pas un hasard si en Italie les parents ont toujours décidé, de manière responsable, de concevoir un enfant lorsqu’il existe des conditions de travail et socio-économiques capables de garantir un avenir sûr à leurs enfants et à leur famille”. La sécurité d’un emploi avant tout, donc , également “avec possibilité d’emploi permanent, pour ne pas se retrouver subitement en difficulté”.

Il est alors fondamental de décider de fonder une famille “la possibilité d’acheter une maison qui assure la sécurité du logement, pour ne pas se retrouver sans logement. C’est pourquoi – poursuit le pédiatre – nous devons construire des maisons et faciliter l’accès aux prêts hypothécaires. En outre, il est nécessaire de renforcer les services sociaux qui permettent aux parents d’avoir des points de référence tant pour la formation que pour la garde des enfants : crèches, écoles maternelles, écoles obligatoires réparties à parts égales sur le territoire. Services qui fournissent également des salles de sport, des piscines, installations pour activités récréatives et sportives enfants”. Le médecin estime qu’il est particulièrement “important de créer des crèches d’entreprise”. S’il n’est pas possible de faire cela dans toutes les entreprises, étant donné qu’en Italie prédominent les entreprises familiales ou les petites entreprises”, l’invitation est de “faciliter les entreprises voisines pour les activer”.

“En bref, je recommande d’affecter une partie des ressources économiques disponibles pour la natalité spécifiquement à la construction de maisons, de jardins d’enfants et de centres de loisirs”, résume Farnetani. “ET le temps plein à l’école doit être renforcé. Le problème de la garde des enfants ne peut pas être résolu en raccourcissant les vacances scolaires – précise l’expert – car les écoles ont un rôle d’éducation-formation et non de garde d’enfants. Il faudra alors accroître les possibilités de travail agile et intelligent, tant pour la mère que pour le père. »

La dernière réflexion du pédiatre porte sur « nouveaux Italiens ». “Au début des années 2000 – rappelle-t-il – l’effondrement des naissances d’enfants italiens a été compensé par l’augmentation de ceux nés de parents étrangers. Ensuite, eux aussi ont rencontré les mêmes difficultés que les parents italiens et sont tombés dans l’hiver démographique. En outre, les parents étrangers peuvent dépendent moins de l’aide de la famille d’origine, et rappelons-nous combien les grands-parents font pour s’occuper de leurs petits-enfants. C’est aussi pour cela que les services que j’ai mentionnés doivent être renforcés : s’ils sont très importants pour les parents italiens, ils sont encore plus cruciaux. pour les parents étrangers, ils ont moins de soutien familial et souvent encore moins d’opportunités socio-économiques. L’urgence de lutter contre la natalité, commente Farnetani, “est une raison de plus pour accorder aux nouveau-nés de parents étrangers la Je suis seul“.

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