2024-05-10 14:44:32
Wang n’a eu de visite de courtoisie avec son homologue sud-coréen que près d’un mois après que Cho soit devenu le nouveau plus haut diplomate de Séoul en janvier. Certains ont émis l’hypothèse que le geste diplomatique avait été retardé en raison de relations bilatérales tendues.
La Corée du Sud, la Chine et le Japon devraient tenir un sommet des dirigeants – le premier depuis 2019 – les 26 et 27 mai à Séoul. Les dernières dispositions sont en cours de finalisation pour l’événement, a annoncé la semaine dernière le ministère sud-coréen des Affaires étrangères.
Le Premier ministre chinois Li Qiang, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol et le Premier ministre japonais Fumio Kishida devraient assister au sommet, bien que la Chine n’ait pas encore confirmé sa participation.
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Les relations de la Chine avec les deux voisins d’Asie de l’Est se sont largement détériorées ces dernières années à mesure que Séoul et Tokyo se rapprochent de Washington dans un contexte d’intensification de la rivalité sino-américaine.
Le sommet de Camp David l’année dernière a vu les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon convenir d’élargir leurs liens économiques et sécuritaires en tenant compte des ambitions militaires croissantes de la Chine et de la Corée du Nord dans la région Asie-Pacifique.
La Corée du Nord, partenaire proche de Pékin, a intensifié ses activités nucléaires tout en renforçant ses liens de défense avec la Russie. Parallèlement, les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont étendu leurs exercices militaires conjoints dans la région.
L’annonce de la visite de Cho intervient également alors que Liu Xiaoming, l’envoyé spécial de la Chine pour les affaires de la péninsule coréenne, rencontrait ses homologues américain et sud-coréen Jung Pak et Lee Jun-il pour des entretiens séparés à Tokyo. Au cours des réunions, ils ont exprimé leurs inquiétudes concernant les activités militaires de la Corée du Nord et sa coopération avec la Russie.
Séoul exhorte depuis longtemps Pékin à user de son influence sur la Corée du Nord, qui dépend fortement de la Chine pour ses échanges commerciaux et fait face à des sanctions internationales.
Pékin a insisté sur une approche de « double suspension » pour parvenir à la dénucléarisation, exigeant que la Corée du Nord gèle son programme de missiles et son programme nucléaire tandis que la Corée du Sud et les États-Unis doivent cesser leurs exercices militaires conjoints.
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