Le PNP assure justice à la famille de l’adolescent de Navotas

Le PNP assure justice à la famille de l’adolescent de Navotas

Le PNP (Philippine National Police) a récemment assuré la justice à la famille d’un adolescent de Navotas, une ville située dans la région métropolitaine de Manille, aux Philippines. Cette affaire met en lumière l’importance du rôle de la police dans la protection et la défense des droits des citoyens, en particulier ceux des plus jeunes. Dans cet article, nous examinerons les détails de cet événement tragique et les mesures prises par le PNP pour assurer la justice et la sécurité de la famille et de la population de Navotas.

De : Nestor Corrales
il y a 4 minutes

RETOUR À LA MAISON ANGOISSE Rodaliza Baltazar, une travailleuse migrante, pleure en arrivant chez elle à Navotas City et en voyant le corps de son fils de 17 ans, Jerhode, qui a été abattu par la police le 2 août dans une affaire d'identité erronée.  Des accusations ont été portées contre les six officiers concernés.  —LYN RILLON

RETOUR À LA MAISON ANGOISSE Rodaliza Baltazar, une travailleuse migrante, pleure en arrivant chez elle à Navotas City et en voyant le corps de son fils de 17 ans, Jerhode, qui a été abattu par la police le 2 août dans une affaire d’identité erronée. Des accusations ont été portées contre les six officiers concernés. —LYN RILLON

Le ministère de l’Intérieur et des Gouvernements locaux (DILG) et la police nationale philippine ont assuré à la famille de l’adolescent Jerhode “Jemboy” Baltazar qu’ils aideraient à obtenir justice pour le jeune de 17 ans qui a été tué par erreur par la police de la ville de Navotas.

Le secrétaire à l’Intérieur Benhur Abalos et le chef du PNP, le général Benjamin Acorda Jr., ont fait la même assurance lorsqu’ils se sont rendus séparément à la veillée funèbre de Baltazar jeudi, un jour avant l’arrivée de la mère du garçon, Rodaliza Baltazar, qui travaillait au Moyen-Orient.

Rodaliza est arrivée du Qatar vendredi, récupérée par des responsables du Département des travailleurs migrants (DMW) qui ont également dû prendre des dispositions avec des responsables qatariens car Rodaliza avait une affaire de travail en cours avant que Jemboy ne soit tué.

Le DMW a déclaré plus tôt sur son site Web que Rodaliza se cachait des autorités qataries depuis l’année dernière parce qu’elle s’était enfuie de son ancien employeur et qu’elle avait fait des petits boulots pour pouvoir continuer à envoyer de l’argent chez elle.

Cependant, le 2 août, son fils Jemboy, qui nettoyait un bateau pour pouvoir aller pêcher avec un ami, a été abattu par la police qui l’a pris pour un autre suspect qu’ils poursuivaient pour un autre meurtre à Barangay NBBS Kaunlaran.

Les responsables du DMW ont déclaré que Rodaliza avait demandé la confidentialité pour pleurer, mais la sœur de Jemboy, Jessa, voulait que les coupables « répondent de ce qu’ils ont fait à mon frère. Ils devraient souffrir pour ce qu’ils ont fait.

“Nous ne cacherons rien”

Lors de sa visite à la suite, Acorda a déclaré “nous ne cacherons rien”. Il a dit qu’il n’y aurait pas de blanchiment ni de traitement spécial et il a également promis d’assurer la protection de la famille Baltazar.

Acorda a déclaré que les six policiers impliqués étaient déjà détenus au siège de la police de la ville de Navotas et que des accusations d’imprudence imprudente ayant entraîné un homicide ont été déposées.

Des charges administratives ont également été déposées contre les six flics et leurs deux chefs d’équipe, qui ont été accusés de grave manquement au devoir, selon le porte-parole du PNP, le colonel Jean Fajardo. Fajardo a déclaré que les affaires administratives devraient être résolues dans les 60 jours.

Le chef de la police de la ville de Navotas, le colonel Allan Umipig, a également déclaré que les 27 policiers affectés à la sous-station 4 avaient été immédiatement relevés, y compris le commandant de la station, mais qu’ils n’avaient pas été identifiés.

Abalos, pour sa part, a déclaré avoir convoqué de hauts responsables du PNP pour discuter de la procédure opérationnelle de la police dans de tels incidents, y compris la responsabilité du commandement.

La Commission des droits de l’homme (CDH) a également souligné l’importance de la responsabilisation pour éviter que l’incident ne se reproduise.

Le CHR a déclaré dans un communiqué que l’agence enquêtait déjà sur l’incident de manière indépendante.

« Alors que notre propre enquête indépendante recherche la vérité derrière l’incident, le CHR souligne l’importance de faire respecter le droit à la vie. Les manquements entraînant la réduction de la vie d’une personne constituent une violation grave et irréversible d’un droit de l’homme », lit-on dans la déclaration du CDH.

L’ancien chef du PNP et sénateur sortant Ronald dela Rosa a également exhorté le PNP à revoir son programme de formation.

Le sénateur, qui a supervisé la campagne antidrogue la plus sanglante du gouvernement lorsqu’il était chef du PNP de 2016 à 2019, a déclaré que l’Institut national de formation de la police devrait diriger l’examen en tant que principale unité de formation du PNP.

—AVEC UN RAPPORT DE MARLON RAMOS

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