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Le possible départ de Rutte à la tête de l’OTAN accroît l’incertitude politique aux Pays-Bas | International

by Nouvelles
Le possible départ de Rutte à la tête de l’OTAN accroît l’incertitude politique aux Pays-Bas |  International

2024-02-23 07:40:00

La OTAN busca un nuevo secretario general y Mark Rutte, primer ministro en funciones de PaÃses Bajos desde las pasadas elecciones del 22 de noviembre, es el principal (y por ahora único) candidato a suceder al noruego Jens Stoltenberg, cuyo mandato termina el próximo 1 Octobre. Le Néerlandais a de nombreuses possibilités, mais les négociations pour parvenir à un accord sur une nouvelle coalition dans son pays sont au point mort. Si l’OTAN approuve sa nomination sans qu’il y ait encore de gouvernement néerlandais, le problème serait politique : il n’y a pas de précédent dans l’histoire récente du pays qu’un chef de l’exécutif quitte ses fonctions dans ces conditions avec l’instabilité que cela peut entraîner.

Rutte accumule les soutiens pour remplacer Stoltenberg. Seul l’homme politique néerlandais s’est ouvertement porté candidat et bénéficie du soutien d’une bonne majorité des 31 membres de l’Alliance, dont trois poids lourds : la France, le Royaume-Uni et les États-Unis. Bien que la décision soit prise à l’unanimité, la Hongrie et la Turquie ne se sont pas encore mises d’accord.

“Nous sommes confrontés à une situation sans précédent dans l’histoire politique récente des Pays-Bas car un Premier ministre n’a jamais quitté ses fonctions avant qu’un autre ne soit nommé”, explique au téléphone Ingrid Leijten, professeur de droit constitutionnel à l’université de Tilburg. “Il ne semble pas qu’une nouvelle coalition soit conclue aux Pays-Bas dans un avenir proche, il est donc possible que si Rutte déménage à Bruxelles, il le fasse dans ce contexte de gouvernement intérimaire”, ajoute-t-il.

“Il ne s’agira pas d’un problème juridique, car le Conseil des ministres pourra nommer un nouveau Premier ministre sans que le Parlement ait besoin d’intervenir”, explique Leijten. Il est possible qu’un autre ministre – probablement issu du parti de Rutte, le parti de droite libéral VVD – prenne sa place. “Mais le véritable problème sous-jacent est le long processus de formation d’une coalition”, commente le professeur. “Les gouvernements néerlandais tombent assez facilement et, étant donné le grand nombre de partis représentés au Parlement, il est difficile de parvenir rapidement à un accord.” Il s’agit d’un processus complexe, sans règles qui établissent « un délai pour conclure un accord ». Il n’est pas établi que le parti ayant obtenu le plus de voix doive être au gouvernement ou que “ou que le Premier ministre appartienne au groupe vainqueur”, ajoute Leijten.

Bien qu’un gouvernement néerlandais en exercice ne puisse pas prendre de décisions controversées ou de grande portée, il n’ignore pas l’urgence de la situation internationale actuelle. “Le problème d’un éventuel départ de Rutte vers l’Alliance sera politique et non constitutionnel”, confirme le politologue Tom van der Meer, de l’Université d’Amsterdam. Selon lui, la figure du Premier ministre est devenue plus importante au cours des dernières décennies, « notamment en raison du poids de l’Union européenne ». D’où sa visibilité croissante. Rutte a annoncé sa retraite de la politique en juillet 2023, après l’éclatement de la quatrième coalition qu’il dirigeait consécutivement depuis 2010. Il a déclaré qu’il ne se représenterait pas aux élections et qu’il opterait peut-être pour l’enseignement. Après une période de relatif silence, son nom circule à Bruxelles pour ses talents de négociateur. Il n’avait pas fermé la porte à un poste de ce genre.

Les négociations pour former un nouvel exécutif aux Pays-Bas sont revenues à la case départ après presque trois mois d’échecs de réunions entre les quatre formations de droite – dont l’extrême de Geert Wilders, vainqueur des élections – qui ont obtenu plus de voix. Un nouveau médiateur a été nommé et dispose de quatre mois pour sonder tous les partis sur le type de coalition qu’ils préfèrent. Au niveau national néerlandais, Van der Meer suggère qu’il ne s’agit pas tant de savoir si Wilders deviendra Premier ministre. « Il est possible qu’il soit convenu que les dirigeants des partis qui sont d’accord resteront au Parlement sans comparaître au Conseil des ministres. Le Premier ministre pourrait alors être une personnalité professionnelle extérieure», souligne-t-il.

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Le mandat du Norvégien Jens Stoltenberg se termine officiellement en octobre, même si l’OTAN souhaite une nomination plus tôt, peut-être pour le séparer des principales fonctions européennes – comme celle de présidence de la Commission – qui seront décidées entre juillet et octobre.

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