Le pouvoir des contrats d’approvisionnement : fabricant de logiciels…

2024-03-15 01:50:15

Une lueur d’espoir du Circuit fédéral pour les fabricants de logiciels cherchant à faire respecter les accords de licence contre le gouvernement fédéral américain.

Dans une ordonnance rendue le 6 mars 2024, le tribunal a déclaré que les entités accordant des licences de logiciels aux agences fédérales par l’intermédiaire de revendeurs peuvent appliquer des accords de licence d’utilisateur final (CLUF) directement contre le gouvernement si les accords sont qualifiés de « contrats d’approvisionnement ». L’ordonnance annule la décision antérieure de la Commission civile d’appel des contrats (CBCA), qui a estimé qu’elle n’avait pas compétence en vertu de la Loi sur les litiges contractuels (CDA) pour connaître des litiges intentés par des concédants de licence de logiciels qui passent des contrats par l’intermédiaire de revendeurs. En détention provisoire, la CBCA examinera si l’appelant Avue Technologies Corporation (Avue) a un « contrat d’approvisionnement » avec la Food and Drug Administration (FDA) donnant droit à un recours direct en vertu de la CDA.

L’affaire découle du contrat d’Avue de 2015 avec la FDA, qui a acheté des licences pour le logiciel commercial de ressources humaines basé sur l’IA d’Avue via le revendeur Carahsoft Technology Corporation (Carahsoft) dans le cadre du contrat Federal Supply Schedule (FSS) de Carahsoft. Ces licences étaient soumises au CLUF d’Avue, qu’Avue appelle un contrat-cadre d’abonnement (MSA). Avue affirme que les employés de la FDA ont téléchargé son logiciel en violation du MSA. En 2018, Avue a invoqué le CDA pour constater un différend avec la FDA. Après que la FDA a rejeté la demande, Avue a fait appel auprès de la CBCA. La CBCA a été rejetée pour défaut de compétence de l’ADC parce qu’Avue n’avait pas de « contrat d’approvisionnement » avec la FDA. Il a estimé qu’« une réclamation formulée par Avue en sa propre qualité pour violation du MSA/CLUF ne constitue pas, quelle que soit sa viabilité, une réclamation formulée par un entrepreneur dans le cadre d’un contrat d’approvisionnement de la CDA selon lequel notre Conseil [the CBCA] peut résoudre.

Au Circuit fédéral, Avue a fait valoir que son MSA est un « contrat d’approvisionnement » en vertu du CDA ou, alternativement, qu’il a été combiné avec le contrat FSS dans le cadre du contrat d’approvisionnement plus vaste de Carahsoft avec la FDA. Les tribunaux ont statué qu’un contrat de marché public en vertu de la CDA comprend généralement une relation acheteur-vendeur, la dépense directe de fonds publics et un avantage direct pour le gouvernement en échange de fonds publics. Voir GE Boggs & Assoc., Inc. c.Roskens969 F.2d 1023, 1027-28 (Fed. Cir. 1992) ; Pasteur c.États-Unis, 814 F.2d 624, 627-28 (Fed. Cir. 1987). Bien que le Circuit fédéral ait refusé d’examiner l’argument du « MSA autonome », il a jugé que le « combinaison » d’Avue plaidait « non frivole » et suffisant pour établir la compétence en vertu du CDA. Citant sa participation dans Engage Learning, Inc. contre Salazar660 F.3d 1346 (Fed. Cir. 2011), le tribunal a déclaré qu’un plaignant « n’a besoin que d’alléguer l’existence d’un contrat pour établir la compétence du Conseil en vertu de la CDA « par rapport à » un contrat explicite ou implicite avec une agence exécutive. »

Il reste à voir si le CLUF/MSA d’Avue constitue un « contrat d’approvisionnement » en vertu de la CDA, et quel rôle le partenaire de distribution doit jouer pour présenter toute réclamation devant la CBCA. Quoi qu’il en soit, la décision de la CBCA mérite d’être surveillée.

Entre-temps, les concédants de licence de logiciels ayant des utilisateurs finaux fédéraux indirects peuvent prendre des mesures pour protéger leurs droits d’application.

Considérer:

  • Rédiger des accords de partenariat de distribution adaptés à l’objectif qui, entre autres, exigent que le partenaire soumette des réclamations de répercussion ;
  • Veiller à ce que les partenaires de distribution soient obligés de « remonter » les CLUF (ou équivalent) et d’intégrer leurs termes et conditions dans les contrats d’approvisionnement des partenaires ;
  • Créer une version « favorable au gouvernement fédéral » des termes et conditions du CLUF pour faciliter la rapidité des transactions tout en atténuant l’inapplicabilité des clauses contraires à la loi fédérale ; et
  • En cas de litige avec l’agence fédérale américaine, le client final doit respecter les procédures et les délais nécessaires pour perfectionner sa réclamation.

Au-delà des litiges et des questions de compétence, la conformité générale et d’autres considérations pour les entreprises concédant des licences de logiciels commerciaux aux agences du gouvernement fédéral américain comprennent :

  • Élaborer des politiques, des manuels et des formations pour les ventes dans le secteur public et le respect de l’éthique ;
  • Gérer activement la chaîne d’approvisionnement des logiciels, y compris, par exemple, se conformer et documenter les pratiques de développement de logiciels sécurisés ; et
  • Considérant les exigences de conformité particulières pour les logiciels développés avec des outils d’IA et les logiciels qui offrent des fonctionnalités basées sur l’IA aux utilisateurs finaux du gouvernement fédéral américain.

*Daniel Klaeren a contribué à cette alerte.



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