Le PP certifie le changement de cycle et attaque les principaux bastions du PSOE

Le PP certifie le changement de cycle et attaque les principaux bastions du PSOE

2023-05-22 07:19:29

Dernière ligne droite de la campagne, assaisonnée par les derniers sondages pouvant être publiés en vue de la régulation électorale. Cinq jours sont déjà devenus un abîme en politique, mais les tendances qui se dessinent jettent un scénario de volatilité maximaledans lequel l’avenir de certaines communautés dépendra d’une poignée de voix, raison pour laquelle tous les partis se précipitent dans les derniers efforts pour mobiliser leurs propres et aiguillonne les indécis les plus en retard.

Les municipales et régionales, en plus de l’entité qu’elles ont par elles-mêmes, en tant que processus plus attaché à la réalité sociale des citoyens, supposent – ​​en plus – le prélude aux générales. Dimanche prochain 28 mai une nouvelle main de cartes sera distribuée aux partiesavec qui ils devront jouer jusqu’à ce que, à la fin de l’année, La Moncloa soit décidée.

Le dernier sondage NC Report pour LA RAZÓN tire un scénario très favorable pour le PPce qui certifierait le changement de cycle qui a émergé en 2015 et s’est installé en 2019. Ensuite, le PSOE a obtenu des niveaux importants de pouvoir territorial et gouverne actuellement dans 9 des 12 communes qui se soumettent aux urnes. Selon ce baromètre, les socialistes ne pourraient détenir avec solvabilité que trois de ces territoires : Estrémadure, Asturies et Navarre; au contraire, le PP gagnerait dans sept régions et il arracherait des fiefs clés aux socialistes comme la Communauté valencienne ou Castilla-La Mancha. Le pouls est maximal dans plusieurs régions, à souligner en Aragon, aux Baléares ou aux Canaries, où la fragmentation politique et le lien de blocs empêchent d’anticiper le résultat.

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Le PP sera la force la plus votée au Communauté de Madrid, Communauté valencienne, Aragon, Îles Baléares, Murcie, La Rioja, Cantabrie, Ceuta et Melilla ; tandis que les socialistes ne gagneraient qu’en Castille-La Manche, en Estrémadure, aux Canaries et dans les Asturies. En Navarre, l’UPN gagne. Mais depuis que les nouveaux partis ont fait irruption sur la scène politique, gagner n’est plus être le premier, mais atteindre le gouvernement, et cela ne passe pas forcément par la première force. Sur la base de cette répartition du pouvoir, les populaires seraient en mesure de gouverner seuls dans la Communauté de Madrid et la Région de Murcie et auraient besoin de Vox dans des territoires clés tels que la Communauté valencienne ou Castilla-La Mancha.

Ce dernier fief avec l’Estrémadure étaient les seules majorités absolues en 2019 pour le PSOE, qui sont maintenant gaspillées, et alors que Emiliano García-Page se retrouve sans partenaires pour pouvoir revalider le gouvernement, Guillermo Fernández Vara devra compter sur Podemos pour le maintenir. Dans les Asturies et en Navarre, la dernière résistance du PSOE, Adrián Barbón et María Chivite rééditeront la formule qui leur avait déjà permis d’accéder au pouvoir en 2019. L’Asturien avec le soutien de l’IU et le Navarrais avec une coalition avec Geroa Bai et Podemos, soutenu de l’extérieur par Podemos.

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La dérive des mauves compromet le PSOE et la solvabilité des coalitions de gauche. Dans la Communauté de Madrid, où sa non-comparution servirait Isabel Díaz Ayuso à la majorité absolue et dans la Communauté valencienne, où s’ils n’obtiennent pas de représentation, ils condamneront le Pacte botanique, cédant la Generalitat à Carlos Mazón.

Beaucoup le panorama est plus resserré dans les îles et en Aragon du fait de la fragmentation parlementaire. Javier Lambán ne remporte pas les élections, mais il pourrait revalider le pouvoir s’il parvient à obtenir une majorité de l’arc parlementaire alternatif au pacte entre PP et Vox, car s’ils parviennent à attirer un parti régionaliste, il n’aura aucune chance. Dans la même position se trouve Francina Armengol, qui doit réunir un amalgame d’acronymes dans son espace pour rester au pouvoir. Aux Canaries, en revanche, c’est l’irruption de Vox qui risque de faire pencher la balance vers la droite.

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Si ces résultats sont certifiés dimanche prochain, au détriment du recomptage des votes municipaux, Alberto Núñez Feijóo serait le grand vainqueur de la nuit, car obtiendrait le joyau de la couronne : la Communauté valencienne, ce qui lui permettrait de se frayer un chemin vers La Moncloa, avec les majorités absolues en Andalousie -juin 2022- et dans la Communauté de Madrid ; ainsi que arrachant des territoires symboliques au PSOE comme Castilla-La Mancha et les victoires en Aragon, aux Baléares et à La Rioja. Jusqu’à présent, le PSOE avait abjuré le changement de cycle, mais si la carte territoriale est configurée avec ce dessin, Pedro Sánchez devra ramer à contre-courant jusqu’aux élections législatives de fin d’année.



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