Le « premier ministre » du Japon démissionne de son poste assiégé par des scandales financiers

Le Japon cherchera un Premier ministre après que Fumio Kishida se soit retiré des primaires de son parti, le Parti libéral-démocrate (PLD), invoquant la nécessité d’un changement. Kishida l’a annoncé hier, alors que son sort avait déjà été fixé en 2023 par un énorme scandale de financement irrégulier.

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“Des élections transparentes et propres et un débat vigoureux et libre sont plus importants que jamais. La première étape la plus évidente pour montrer que le PLD va changer est de me destituer”, a déclaré l’ancien Premier ministre. Avec cette démission, Kishida entend « assumer ses responsabilités » et « regagner la confiance du peuple » dans le PLD.

Même s’il lui restait encore un an à la tête du gouvernement, le poste était soumis à la direction du parti conservateur, qui sera diffusée lors des primaires de septembre. Les élections internes du PLD fonctionnent comme des élections présidentielles car il gouverne presque sans interruption depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les progressistes n’ont qu’une seule victoire, au début du millénaire, et leur mandat reste dans les mémoires pour le tsunami et la gestion calamiteuse de la crise.