Le Premier ministre exclut une hausse des impôts pour redresser les finances publiques: focus sur les économies et l’emploi

Le Premier ministre exclut une hausse des impôts pour redresser les finances publiques: focus sur les économies et l’emploi

Alors que 20 milliards d’économies supplémentaires ont été annoncées sur le budget 2025, le Premier ministre continue d’écarter l’option d’une hausse des impôts afin d’augmenter les recettes de l’Etat.

Le redressement budgétaire de la France passera par le levier des dépenses plutôt que celui des recettes. C’est en substance ce qu’a réaffirmé Gabriel Attal sur le plateau de France 5 vendredi soir, deux jours après l’annonce de 20 milliards d’euros d’économies en 2025 qui viennent s’ajouter aux 10 milliards déjà prévus pour 2024. “Ces derniers mois, on constate qu’il y a un ralentissement économique partout dans le monde, singulièrement en Europe, qui touche plus fort nos voisins que nous mais qui nous touche aussi”, a rappelé le chef du gouvernement. On a révisé à la baisse notre prévision de croissance, beaucoup moins que les Allemands qui sont touchés beaucoup plus durement que nous.”

Depuis son arrivée à Bercy en 2017, Bruno Le Maire a mis un point d’orgue à éviter toute hausse d’impôts et l’ancien ministre des Comptes publics semble vouloir garder ce cap. “Ce qui frapperait la croissance, c’est si on avait le réflexe qui a souvent existé dans notre pays d’augmenter les impôts”, a-t-il estimé. Le moyen le plus sûr de freiner la croissance, c’est de taxer.”

Le Premier ministre a insisté sur le niveau de taxation qui reste sensiblement plus élevé en France que chez nos voisins et sur les effets bénéfiques que peut avoir une baisse de celui-ci en s’appuyant sur l’exemple de l’impôt sur les sociétés, passé de 33 à 25% en 2017. “On collecte plus d’impôt sur les sociétés avec un taux à 25% qu’on en collectait avec un taux à 33%”, a-t-il expliqué. Quand vous baissez la fiscalité quand elle est trop élevée, vous permettez à l’activité économique de se développer. En baissant certaines taxes et certains impôts, vous permettez à l’activité économique de se développer et vous avez plus d’activité.”

Pour réduire les déficits et équilibrer les budgets, Gabriel Attal souhaite surtout mettre l’accent sur l’emploi. “Si on avait le même taux d’emploi que nos voisins allemands, la même proportion de personnes sur le marché de l’emploi, on n’aurait pas de problème pour équilibrer nos budgets”, indique-t-il. Plus vous avez de Français qui travaillent, plus vous avez de recettes sociales et fiscales.” S’il ne remet pas en cause les fondements du modèle social français, il estime néanmoins qu’il “peut être moins coûteux et plus efficace” à cet égard:

“L’objectif du modèle social doit être d’accompagner les Français quand ils ont un coup dur mais ça doit être aussi d’inciter à la reprise d’activité et au travail.”

Alors que des négociations sont en cours entre les partenaires sociaux à ce sujet, le chef du gouvernement a laissé la porte ouverte à une réduction de la durée d’indemnisation de l’assurance-chômage. Dans le même temps, il souhaite que des solutions émergent pour favoriser l’emploi des seniors.
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