Le président américain Joe Biden se retire de sa candidature à la présidentielle

Der amerikanische Präsident Joe Biden hat den Weg für einen neuen Präsidentschaftskandidaten der Demokratischen Partei freigemacht. Am Sonntag teilte er auf der Platform X einen Brief, in dem er mitteilte, dass er seinen Wahlkampf beende und die Nominierung nicht mehr anstrebe. Kurz danach empfahl er, dass seine Vizepräsidentin Kamala Harris die Demokratische Partei im November in den Kampf gegen den Republikaner Donald Trump führe.

Auf X schrieb Biden, Harris habe seine „volle Unterstützung“. Es sei seine „allererste“ und „beste“ Entscheidung gewesen, sich im Jahr 2020 für Harris als „running mate“ zu entscheiden. Der Präsident appellierte an die Demokraten, „zusammenzukommen und Trump zu besiegen“ – es sei an der Zeit.

Harris hatte sich seinerzeit selbst vergeblich in den Vorwahlen um die Präsidentschaftskandidatur der Demokraten beworben. Die Tochter einer tamilischen Inderin und eines Afrojamaikaners war damals Senatorin; zuvor war sie die kalifornische Generalstaatsanwältin gewesen. Der Sender CNN berichtete am Sonntag, Biden und Harris hätten miteinander gesprochen, nannte jedoch keine Details. 

Biden befindet sich derzeit in seinem Ferienhaus in Rehoboth Beach in Delaware und kuriert eine Covid-Infektion aus. Der 81 Jahre alte Präsident stand unter erheblichem Druck in seiner Partei, nachdem er in der ersten Fernsehdebatte gegen Trump Ende Juni deutliche Alterserscheinungen gezeigt hatte. Noch am Freitag hatte Biden mitteilen lassen, er freue sich auf weitere Wahlkampfauftritte in der kommenden Woche. Nun kündigte er an, sich in der kommenden Woche noch einmal persönlich zu erklären. Bidens führende Berater wurden laut der „Washington Post“ erst unmittelbar vor der Veröffentlichung des Briefs informiert. 

Dans sa lettre, Biden a écrit : « Cela a été le plus grand honneur de ma vie d’être votre président. » Même si son intention était de se faire réélire, « je crois qu’il est dans le meilleur intérêt de mon parti et du pays de le faire. » que je prends ma retraite et que je me concentre uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président pour le reste de mon mandat. Biden restera président et commandant en chef des États-Unis jusqu’à ce que son successeur prête serment le 20 janvier 2025.

Trump, qui a été officiellement nommé candidat républicain à la présidentielle la semaine dernière, a déclaré dimanche que Biden n’était « pas apte » à être candidat à la présidentielle. L’Amérique « souffrira beaucoup » à cause de cette présidence, mais elle « réparera rapidement » les dégâts. Immédiatement après l’annonce, Trump a déclaré à CNN que Biden serait considéré comme « le pire président de l’histoire ».

La convention d’investiture démocrate débute à Chicago le 19 août. Biden a remporté les primaires dans tous les États ; Malgré des doutes de longue date sur la santé du président, qui aurait 86 ans à la fin d’un second mandat, aucun poids lourd du parti n’avait contesté le président sortant. La grande majorité des 3 900 délégués auraient été liés aux résultats des élections primaires si Biden s’était retiré, ils auraient donc dû voter pour Biden. Il a même été récemment prévu de procéder à la nomination virtuellement début août.

Désormais, tous les délégués sont libres de faire leur choix. On s’attend à ce que d’autres politiciens démocrates postulent à l’investiture. À Chicago, les élections se poursuivent jusqu’à ce qu’un candidat obtienne la majorité absolue des voix. Depuis plus de 70 ans, il n’est pas arrivé qu’un des deux grands partis se réunisse pour un congrès d’investiture sans que le résultat soit connu au préalable.

Il y a une lutte pour la direction au sein du Parti démocrate depuis de nombreuses années. Après la victoire de Joe Biden aux primaires de 2020, le parti était relativement uni afin de ne pas compromettre l’objectif de chasser Donald Trump de la Maison Blanche. On ne sait pas dans quelle mesure le conflit entre progressistes et modérés va à nouveau éclater. La grande pression du temps et la nette avance de Trump dans les sondages devraient avoir un effet disciplinaire.

Dans les semaines précédant l’annonce de Biden, une quarantaine de membres du Congrès et de grands donateurs démocrates avaient exprimé des critiques ouvertes sur un éventuel second mandat de Biden. Selon les médias, parmi les sceptiques figuraient l’ancien président Barack Obama, la confidente de Biden et présidente de longue date de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, ainsi que les deux dirigeants de la faction démocrate au Congrès, Chuck Schumer et Hakeem Jeffries.

Pelosi a salué dimanche la décision de Biden. C’est un « Américain patriote qui a toujours donné la priorité à notre pays ». Kamala Harris ne l’a pas mentionnée dans sa déclaration. Dans un article sur X, Bill et Hillary Clinton se sont prononcés en faveur du vice-président. C’était « un honneur » pour eux et ils feraient « tout ce qui était en notre pouvoir pour les soutenir ».